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Le BICE partenaire du colloque Excision : les défis de l'abandon
©Excision, parlons-en !
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Le BICE partenaire du colloque Excision : les défis de l’abandon

Préparé depuis un an par le collectif Excision, parlons-en ! et ses partenaires - dont le BICE - le colloque "Excision : les défis de l’abandon" s’est tenu le jeudi 6 février, à Paris. Les objectifs de la mobilisation sont largement dépassés.

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La date du colloque était symbolique : la Journée internationale de lutte contre l’excision et les mutilations génitales féminines, célébrée le 6 février partout dans le monde.

Le projet a mûri durant un an, porté par le collectif Excision, parlons-en !, qui rassemble des acteurs de la société civile, des organisations et institutions mobilisées en faveur de l’abandon de cette pratique ancestrale. Le BICE en est partenaire depuis sa signature de la charte de mobilisation.

Succès de la mobilisation

Dès l’ouverture du colloque, Marion Schaeffer, présidente du collectif, s’est réjouie du succès de la mobilisation : “En un an, notre site internet est devenu une référence francophone de documentation, en tête du référencement sur Google.”

Elle a cité les progrès réalisés quant à l’abandon de l’excision et des mutilations génitales féminines, tout en appelant “à la tolérance zéro concernant ces pratiques qui portent atteinte aux femmes.”

Les 6 tables-rondes du colloque ont permis de mettre en avant les données statistiques récentes sur le sujet, les bonnes pratiques pour encourager l’abandon de l’excision, tout en abordant différentes problématiques de santé liées aux mutilations génitales féminines, les dispositifs juridiques existants et les moyens efficaces de prévention.

Des millions d’enfants concernés par l’excision

Michèle Barzach, présidente de l’Unicef France, a rappelé que 125 millions de femmes dans le monde ont subi l’une ou l’autre forme de mutilation génitale. “Près de 30 millions d’enfants et adolescentes de moins de 15 ans pourraient également être victimes de cette pratique dans les 30 prochaines années.”

Pratiquées principalement dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, les mutilations génitales féminines provoquent 15 % de décès immédiats. Dangereuses pour la santé physique, psychique et sexuelle des femmes, elles constituent une violation de leurs droits fondamentaux.

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