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Le BICE toujours mobilisé contre la réduction de l’âge de la majorité pénale au Brésil

Depuis plusieurs mois, le BICE et la Pastoral do Menor, membre du réseau BICE, sont mobilisés contre un amendement constitutionnel visant à réduire l’âge de la majorité pénale de 18 à 16 ans. Le 2 juillet dernier, cet amendement a été adopté par les deux Chambres en première lecture. La Chambre des députés vient de confirmer l’amendement en seconde lecture et ce dernier est actuellement au Sénat pour adoption finale.

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Une mobilisation forte

Le BICE et la Pastoral do Menor multiplient les actions de plaidoyer et de sensibilisation auprès des députés et de la population pour que cet amendement soit rejeté.

Dernière action en date, nos organisations ont adressé une lettre aux députés et ont élaboré un deuxième communiqué de presse, qui a été largement diffusé au Brésil.

Durant la 30ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui se tiendra à Genève du 14 septembre au 2 octobre prochain, nos organisations interpelleront le Brésil et la communauté internationale sur ce problème.

Inquiétude du Rapporteur spécial contre la torture des Nations Unies

Les inquiétudes du BICE et de la Pastoral ont été relayées par le Rapporteur spécial des Nations Unies contre la torture, Juan E. Méndez.

Lors d’une visite au Brésil du 3 au 14 août 2015, le Rapporteur spécial a exprimé sa vive préoccupation face à la volonté du Congrès brésilien d’abaisser l’âge de la majorité pénale de 18 à 16 ans.

Dans un communiqué, faisant suite à sa visite, Juan E. Méndez a souligné que « poursuivre des adolescents délinquants comme des adultes violerait les obligations du Brésil envers la Convention relative aux droits de l’enfant ».

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