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Petite fille ukrainienne. Projets du BICE et de ses partenaires locaux en Europe de l'Est
Publié le

Carême 2023. Auprès d’enfants d’Europe de l’Est

En ce temps de Carême, le BICE a choisi de vous parler plus spécifiquement des enfants d’Europe de l’Est, lourdement affectés par les conflits, la violence et la pauvreté. Et du travail mené avec nos partenaires en Arménie, Géorgie, Moldavie et Ukraine. Les situations de ces pays sont diverses bien sûr mais rendent plus que jamais nécessaires notre action dans ces pays.

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Depuis 2021, 4 millions d’enfants supplémentaires d’Europe de l’Est et d’Asie centrale sont touchés par la grande pauvreté. Cela représente une augmentation de 19 %, selon une étude de l’Unicef publiée en octobre dernier. Une situation alarmante qui s’explique en grande partie par la crise sanitaire et économique, et la guerre en Ukraine, les déplacements de population et l’inflation galopante qui en découlent.

Dans ce contexte où l’insécurité, les violences et les pénuries de toutes sortes affectent les conditions de vie et de croissance des enfants, le BICE souhaite renforcer ses initiatives auprès des plus vulnérables. Et ce, en s’appuyant sur les expertises de chacun de ses partenaires locaux.

Nino et Nune, deux fillettes soutenues par le BICE et ses partenaires

Nino, âgée de 10 ans, est l’une des petites filles que nous accompagnons. Elle vit en Géorgie dans l’un des quartiers les plus pauvres d’une des grandes villes côtières. L’année dernière, elle a été agressée sexuellement par l’un de ses voisins dans la cave de l’immeuble. Terrorisée, la fillette n’a réussi à se confier à ses parents que plusieurs semaines après. Alors que l’homme avait tenté à plusieurs reprises de récidiver. Depuis, Nino bénéficie d’une prise en charge psycho-sociale régulière, favorisée par l’intervention de notre partenaire local PHF. Cet accompagnement l’aide à sortir de sa détresse, à aller mieux.

En Arménie, Nune, 9 ans, n’a plus de nouvelles de son père depuis la guerre des 44 jours au Haut-Karabakh à l’automne 2020. Personne ne sait s’il est mort ou a été fait prisonnier. Une situation très difficile à vivre pour la fillette qui souffrait beaucoup d’anxiété. Accompagnée sur le plan psychologique par notre partenaire Arevamanuk, Nune semble aujourd’hui plus apaisée. Les ateliers de résilience la préparent aussi à l’éventualité de toute annonce…

Malheureusement, la tâche reste immense. Alors, en soutenant nos projets dans ces pays tout proches, vous nous aidez à renforcer avec nos partenaires nos actions auprès d’enfants meurtris comme Nino et Nune.

Nos projets dans quatre pays d’Europe de l’Est

Lutter contre les violences à l’égard des enfants en Géorgie

En Géorgie, Public Health Foundation of Georgia (PHF) et le BICE travaillent à briser le cycle des violences à l’encontre des enfants. Nous soutenons les enfants victimes sur les plans psychologique, social et juridique.  Sensibilisons les familles sur les différentes formes de violence et accompagnons les parents à risques vers une parentalité bienveillante. Nous formons aussi les professionnels.

Et également en Géorgie, avec PHF et Union RHEA, son autre partenaire local, le BICE va mener, à partir de juillet 2023, un projet pour favoriser le développement intégral des enfants et des jeunes en situation de handicap.

Aider à la résilience des enfants sous les bombes en Ukraine

En Ukraine, les enfants, déplacés ou non, manquent de tout. Aux difficultés matérielles s’ajoutent le traumatisme terrible du conflit, l’incompréhension et la peur pour les proches.

Avec Women’s for Consortium of Ukraine (WCU), nous assurons des lignes téléphoniques de soutien psychologique. Nous formons des enseignants et des psychologues à l’aide à la résilience des enfants. Nous mettons en place un espace familial d’accueil et d’écoute à Kiev complété dans quelques semaines par un espace mobile.

Soutenir psychologiquement les enfants fragilisés en Arménie

Depuis la guerre des 44 jours en 2020, l’Arménie vit sous la tension incessante de la reprise des affrontements avec l’Azerbaïdjan. Une peur qui s’est concrétisée en décembre dernier avec le blocage du Corridor de Latchine qui stoppe tout passage vers le Haut-Karabakh et ravive les traumatismes des enfants.

Avec Arevamanuk, nous apportons un soutien psychologique aux enfants fragilisés, sous forme d’ateliers résilience assurés par des psychologues et des travailleurs sociaux dûment formés. Nous soutenons également la réinsertion professionnelle de mères de famille, démunies et isolées, qui ont dû s’exiler.

Favoriser l’accueil de familles ukrainiennes réfugiées en Moldavie

Le BICE et la fondation Regina Pacis accompagnent les réfugiés ukrainiens arrivés en nombre en Moldavie depuis fin février 2022.  Au soutien matériel s’ajoute un accompagnement psychologique indispensable pour aider les enfants et les familles, meurtris par la guerre et l’exil, à se reconstruire.

À titre d’exemple :

  • 92 € pour former deux enseignants à la résilience afin qu’ils prennent mieux en charge les enfants ukrainiens
    (31 € après réduction fiscale)
  • 140 € pour le soutien psychologique sur un an de deux enfants victimes de violences en Géorgie
    (48 € après réduction fiscale)
  • 300 € pour l’aide à la résilience de cinq enfants traumatisés par la guerre en Arménie
    (102 € après réduction fiscale)

Le Carême est un temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’écoute de Celui qui parle. Et comment nous parle-t-il ? Avant tout dans la Parole de Dieu que l’Église nous offre dans la Liturgie… En plus des Écritures, le Seigneur nous parle à travers les frères, surtout par les visages et par les histoires de ceux qui ont besoin d’aide.

Extrait du message du pape François pour le Carême 2023

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