« Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a). Le pape François invite, cette année, les fidèles à réfléchir à l’exhortation de Saint Paul aux Galates ; à donner du sens à leur vie, l’éclairer, à travers non pas la possession, mais le don.
« Ne nous réfugions pas dans l’indifférence face aux souffrances des autres »
Le Carême est un temps propice pour entreprendre ce chemin vers l’autre, vers la culture de la bonté. Semons le bien et, face aux obstacles, ne nous replions pas sur nous-mêmes, ne nous réfugions pas dans l’indifférence face aux souffrances des autres, recommande le Saint Père. Comment ? Grâce à la foi et la prière qui nous donnent l’espérance, le courage de continuer.
« Se suffire à soi-même est une illusion dangereuse. Si la pandémie nous a fait toucher du doigt notre fragilité personnelle et sociale, que ce Carême nous permette d’expérimenter le réconfort de la foi en Dieu sans laquelle nous ne pouvons pas tenir. […] Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue, la charité le féconde. […] Ne nous lassons pas de faire le bien dans la charité concrète envers notre prochain.»
Promouvoir une culture de la bientraitance, semer le bien… Des actions au cœur du programme de lutte contre la violence du BICE
Semer le bien, promouvoir une culture de la bientraitance, inciter le plus grand nombre à éliminer la violence dans les relations, à préférer le partage et la confiance plutôt que le repli sur soi et la peur… Tél est le travail mené par le BICE et ses partenaires depuis de longues années, notamment dans le cadre de programmes de lutte contre la violence. Actuellement déployé en Afrique, Amérique latine et Europe de l’Est, ce programme comporte en effet deux volets. Il sensibilise les familles, les professionnels, les enfants et le grand public à la bientraitance. Et il accompagne les enfants victimes sur le plan psychologique, social et juridique.
Alors, profitons de ce Carême pour prendre soin de nos proches, mais aussi pour nous rendre proches de ces frères et sœurs blessés. « Le Carême est un temps propice pour rechercher, et non éviter, ceux qui sont dans le besoin ; appeler, et non ignorer, ceux qui désirent l’écoute et une bonne parole ; visiter, et non abandonner, ceux qui souffrent de la solitude. Mettons en pratique l’appel à faire du bien envers tous en prenant le temps d’aimer les plus petits et les sans-défense… », écrit le Pape. Nous nous y efforcerons. Avec une pensée toute particulière pour les enfants et familles ukrainiens, plongés dans la guerre. Merci à tous ceux qui s’engagent à nos côtés.