Dans les conclusions du congrès du BICE 2017, le BICE et 18 organisations partenaires impliquées dans des projets éducation (en Afrique, Amérique Latine, Asie et Europe de l’Est/CEI) ont tenu à rappeler en postulat que l’enfant devait se situer au centre du système éducatif.
A partir de là, ils ont réaffirmé 3 principes :
- Le droit à l’éducation est un droit fondamental et transversal, propre à chaque enfant comme titulaire des droits de l’homme et qui le protège dans ses libertés fondamentales.
- L’éducation doit être une éducation aux droits, qui vise à promouvoir le respect effectif des droits de l’homme.
- La résilience doit participer à la démarche éducative car elle stimule le potentiel, la motivation de l’enfant et son développement cognitif.
Le BICE et ses partenaires s’engagent à continuer à :
- Oeuvrer pour l’éducation des enfants les plus vulnérables, y compris les filles, encore trop souvent exclues du système éducatif ou sujettes, en son sein, à des violences de toutes sortes.
- Favoriser une éducation participative qui assure le développement intégral de l’enfant, en tenant compte de son opinion et en associant sa famille.
- Travailler en réseau pour mutualiser les expériences et développer des pratiques novatrices, dans un contexte multiculturel.
Enfin, ils ont souligné 3 axes pour l’avenir :
- Internet est l’une des voies les plus efficaces pour la diffusion du savoir, sous réserve de donner à chacun la capacité de trier, organiser et comprendre l’information disponible en ligne.
- L’enseignant doit devenir un « facilitateur » d’apprentissage. Il doit, comme la famille et la communauté, non seulement dispenser des connaissances mais vivre selon les valeurs enseignées.
- L’éducation aux droits doit prendre toute sa place dans un système éducatif repensé, moins centralisé et plus ouvert aux différents acteurs de la société civile.
Retrouvez l’intégralité des conclusions du congrès du BICE 2017
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