Un traité nécessaire mais pas suffisant
Ce texte est le premier traité international juridiquement contraignant pour les Etats concernant les droits des enfants. Tout pays l’ayant ratifié s’engage non seulement à respecter le texte, mais également à en rendre compte de son application.
La Somalie devient ainsi le 195e Etat à avoir ratifié ce texte.
Le BICE salue cette avancée et se réjouit des conséquences qui en découleront pour protéger la dignité et les droits des enfants.
Le Bureau International Catholique de l’Enfance a en effet participé à la rédaction de ce texte entre 1979 et 1989. Par ses missions, il soutient la mise en application de la Convention. La ratification de la Convention relative aux droits de l’enfant est un beau progrès.
Mais cette avancée n’est pas suffisante. On sait en effet que de nombreux pays se sont engagés à respecter ce texte, mais pourtant n’ont pas converti en droit interne les dispositions de cette norme internationale. Il ne suffit donc pas d’avoir une loi. Encore faut-il que se donne les moyens de la respecter.
La Convention relative aux droits de l’enfant : texte universel, ou presque
Seuls deux pays n’ont pas ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant.
Il s’agit du Sud-Soudan et des Etats-Unis. Le Sud-Soudan a fait part de son intention de ratifier le texte.
Les Etats-Unis ont quant à eux signé le texte. Ils ne l’ont pas ratifié mais ont en revanche bien ratifié les protocoles portant sur les enfants impliqués dans les conflits armées et sur la vente, la prostitution et la pornographie des enfants.