Les organisations signataires ont tout d’abord tenu à saluer l’approche et les méthodes de travail de la nouvelle Rapporteuse spéciale de placer l’enfant au cœur de son action, ainsi que sa volonté de fonder son mandat sur la consultation et la participation des États, des partenaires et des principales parties prenantes.
Elles partagent la vision de la Rapporteuse spéciale lorsqu’elle énonce que les enfants doivent considérés comme « des titulaires de droits, non pas comme des personnes passives envisagées comme bénéficiaires, victimes ou personnes à charge ». (Source : Rapport de la Rapporteuse spéciale sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, Maud de Boer-Buquicchio, décembre 2014, A/HRC/28/56, para.10)
Les organisations signataires ont rappelé que la vente d’enfants, la prostitution et la pornographie enfantine ne peuvent être éradiquées qu’en s’attaquant aux causes de ces problèmes et en luttant contre tous les facteurs qui y contribuent, y compris la demande.
La pauvreté, la marginalisation et l’exclusion sont autant de facteurs qui aggravent la vulnérabilité des enfants, notamment les filles victimes d’exploitation à travers le monde.
Enfin, les organisations signataires ont invité la Rapporteuse spéciale à tenir compte dans ses prochains rapports d’une problématique émergente, celle de la gestation pour autrui à but lucratif, un phénomène inquiétant pouvant avoir de graves implications, notamment en ce qui concerne la vente d’enfants.
