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Intervention des partenaires du BICE sur la discrimination à l’égard de la femme et de la jeune fille lors de la 26e session du Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies

A l’occasion de la 26ème session du Conseil des Droits de l’Homme, le BICE a invité ses partenaires de l’Ukraine et de la Géorgie qui ont bénéficié d’une semaine de formation sur le système des Nations Unies, et de rencontres enrichissantes avec différents experts et membres d’associations, sur la base de thèmes variés, tels que la discrimination à l’égard des femmes et des filles.

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Lors du dialogue interactif avec le Groupe de Travail sur la discrimination à l’égard des femmes, les partenaires du BICE ont participé au dialogue par le biais d’une déclaration orale délivrée au nom du BICE et des deux ONGs représentées, à savoir Public Health Foundation (Géorgie) et Women’s Consortium of Ukraine (Ukraine).

La dénonciation des conséquences d’une société patriarcale en Ukraine et en Géorgie

Malgré de nombreuses avancées sociétales, le rôle et la place des femmes et des filles sont toujours perçus comme moins importants que celui des hommes dans certains pays tels que l’Ukraine et la Géorgie. Trois principales formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles ont été soulignées :

  • L’inégalité peut se traduire par des violences physiques et psychologiques, et des abus sexuels sur des femmes et des filles. En Géorgie, cela conduit le plus souvent à des mariages précoces chez les victimes, et empêche l’accès à l’enseignement secondaire aux filles.
  • L’accès limité des femmes aux postes politiques. En Ukraine, moins de 10% de femmes ont été élues aux élections parlementaires en 2012, et plusieurs femmes membres de différents partis politiques ont reconnu avoir été victimes de discrimination au moment de la constitution des listes de candidatures.
  • La discrimination sur le marché du travail. Il s’agit d’une ségrégation observée principalement dans les secteurs à basse rémunération des services sociaux et éducatifs. La vulnérabilité des femmes enceintes et des mères travailleuses est également en croissance car celles-ci font souvent l’objet de violations de leurs droits économiques et sociaux et ne reçoivent pas un soutien social adéquat de la part du gouvernement.

Compte tenu des mécanismes inefficaces d’assistance juridique des femmes et des filles victimes de telles discriminations, la majorité n’a pas accès à la justice pour obtenir réparation des préjudices subis, et les auteurs restent souvent impunis.

Les recommandations adressées aux gouvernements de l’Ukraine et de la Géorgie pour favoriser la participation des femmes

  • Eviter d’aggraver les déficits de discrimination et fournir une assistance et un soutien aux groupes vulnérables.
  • Continuer à mener des campagnes de sensibilisation afin de lutter contre les stéréotypes qui entravent la reconnaissance et la jouissance des femmes et des filles de leurs droits.
  • Intégrer de façon spécifique la dimension du genre dans les législations de l’Etat, les politiques et les pratiques afin de combler les lacunes en matière de discrimination et de mieux protéger les victimes de violence, les employés, les habitants des zones rurales et les minorités nationales.
  • Etablir des mécanismes de soutien aux employeurs en intégrant des politiques adaptées aux besoins des familles et des pratiques positives dans le milieu de travail.
  • Améliorer l’accès à la justice pour les victimes de discrimination à caractère sexiste afin qu’elles puissent bénéficier d’une protection et d’une réparation efficaces.
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