En effet, si les avancées en matière de droits des filles sont réelles sur la scène internationale, du chemin reste encore à parcourir sur le terrain. La journée internationale de la fille 2017 est là pour nous le rappeler.
Une journée internationale de la fille 2017 pour rappeler leurs droits
Dans de nombreux pays encore, le droit à l’éducation des filles ne va pas de soi. D’après le rapport de l’Unesco de 2015, les filles représentent toujours la majorité des enfants non scolarisés et des adultes analphabètes.
- 31 millions de filles en âge de fréquenter l’école primaire en sont toujours exclues.
- Seuls 63% des pays dans le monde sont parvenus à la parité des sexes à l’école primaire. Le chiffre chute à 38% pour le secondaire.
- 64% des analphabètes dans le monde sont des femmes.
Ce n’est pas un hasard si l’éducation des filles apparaît comme une priorité au sein des 17 Objectifs de développement durable fixés par l’ONU pour 2030. Eduquer les filles, c’est en effet, éduquer tout un pays et ses générations à venir. L’éducation des filles est un formidable levier de développement, avec des résultats tangibles au sein de chaque famille :
- amélioration du niveau de santé,
- amélioration du niveau d’éducation,
- augmentation des revenus,
- amélioration des conditions de vie grâce à un travail décent.
Comme le rappelle la Directrice de l’Unesco, Irina Bokova, « c’est par l’éducation que les filles obtiendront la liberté de faire des choix, de façonner leur avenir et d’édifier des sociétés plus inclusives et plus justes. »
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Le BICE s’engage pour le droit des filles à une éducation de qualité
Le BICE a mis en place en 2016 le programme Droit à l’Education – Education aux Droits pour promouvoir une éducation de qualité pour tous les enfants. Cette initiative, déployée à ce jour dans 11 pays, concernera sur ces 4 années de réalisation 25 000 enfants. Dans chaque projet mené, une attention toute particulière est portée à la parité fille-garçon. Car les petites filles doivent autant bénéficier des aides à l’accès à l’école, au soutien scolaire, à l’éveil précoce ou à la formation.
Ce sera ainsi le cas du prochain « Espace d’accueil » qui ouvrira en janvier 2018 dans l’école de Kapan à Katmandou, au Népal. Dans ce lieu sûr et protégé, le BICE assurera, avec son partenaire local AAWAAJ, des cours de soutien scolaire, des activités récréatives, et des ateliers de résilience pour les enfants vulnérables du quartier. Les petites filles y auront toute leur place, elles qui représentent une des populations les plus fragilisées du pays. Le Népal détient en effet de tristes statistiques concernant le travail des filles (25% des filles travaillent quotidiennement contre 17% des garçons), leurs taux de scolarisation (pour 50 garçons scolarisés en primaire, on compte 47 filles), ou encore le nombre de mariages précoces (10% sont mariées avant 15 ans).