La journée internationale de la paix 2017 reprend ainsi la campagne mondiale ENSEMBLE lancée par l’ONU en 2016 sur ce même thème. Son objectif : sensibiliser au respect, à la dignité et à la sécurité de toutes les personnes forcées à fuir leur domicile à la recherche d’une vie meilleure.
Une journée internationale de la paix 2017 pour s’ouvrir à l’autre
Comme l’a rappelé le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, « en période d’insécurité, les groupes dont la différence est visible sont pris pour boucs émissaires, par facilité ». Plus que jamais, il est essentiel de rester ouvert à l’autre, pour le rencontrer dans toute la richesse de son altérité. C’est en effet l’unique façon de lutter contre les stéréotypes qui diabolisent et divisent. « La discrimination nous avilit tous. Elle empêche les personnes et les sociétés de réaliser tout leur potentiel. »
Ce message trouve toute sa résonance à l’heure où le nombre d’enfants réfugiés et migrants se déplaçant seuls atteint un niveau historique dans le monde (rapport de l’Unicef, mai 2017). Ainsi, leur nombre a presque quintuplé depuis 2010. Au moins 300 000 enfants non accompagnés et séparés ont été enregistrés dans environ 80 pays en 2015 et 2016 (contre 66 000 en 2010 et 2011). Au total, en 2015, on comptait 8.2 millions d’enfants réfugiés dans le monde.
Les enfants déplacés sont en situation de grande vulnérabilité. Ce sont les premières victimes de violences, maltraitances et exploitations en tout genre. Fuyant les conflits, la misère ou les mauvais traitements dans leur région, ils empruntent des itinéraires de plus en plus dangereux qui les mettent à la merci des passeurs et des trafiquants. Et les petites filles sont parmi les plus touchées.
Le BICE s’engage auprès des enfants déplacés à travers le monde
A l’occasion de la journée internationale de la paix 2017, le BICE rappelle son engagement, dans plusieurs pays, auprès des enfants déplacés pour les protéger et faire respecter leurs droits fondamentaux.
Dans le cadre des projets Tuteurs de résilience, le BICE forme, avec ses partenaires sur le terrain, des éducateurs aux méthodes de la résilience. Les éducateurs sont ainsi mieux à même d’accompagner les enfants migrants. Ce support est essentiel pour permettre à ces enfants de surmonter les traumatismes causés par les violences subies dans leur pays d’origine, la séparation et les difficultés rencontrées durant leur déplacement. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils pourront grandir et s’épanouir dans leur nouveau pays d’accueil.
Le BICE a déjà mené des formations Tuteurs de résilience au Liban pour les enfants réfugiés syriens, au Népal pour les enfants contraints par la pauvreté aux migrations urbaines, en RD Congo pour les enfants ayant fui les conflits. De nouvelles formations sont prévues au Liban, en Italie et en Espagne.