Aujourd’hui, 2 décembre, a lieu la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. L’occasion d’évoquer les formes contemporaines d’esclavage qui touchent encore aujourd’hui des millions d’enfants et que le BICE combat vigoureusement au quotidien.
Cette journée nous rappelle avec force qu’il reste encore beaucoup à accomplir pour que cessent toutes les formes de traite des êtres humains. D’après le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail, plus de 85 millions d’enfants dans le monde sont victimes de formes contemporaines d’esclavage, notamment en étant soumis à des travaux dangereux et non choisis.
Fort de sa détermination et de son expérience dans ce domaine, le BICE accompagne ainsi au quotidien des enfants et adolescents victimes de la traite.
Lutter contre les formes contemporaines d’esclavage : l’exemple du Togo
Au Togo, par exemple, de nombreux parents n’ont plus les moyens de payer les frais de scolarité de leurs enfants car le contexte économique et social ne fait que s’aggraver depuis plusieurs années. Ces enfants deviennent alors la proie facile de personnes sans scrupule, qui réussissent souvent à trahir la confiance des parents, en promettant un bon salaire pour un travail à l’étranger.
Pour faire face à ce problème, le BICE, en partenariat avec le Bureau National Catholique de l’Enfance du TOGO, soutient un projet pour protéger ces victimes de formes modernes d’esclavage, privés de tout soutien et de tout recours.
Trois axes d’action sont mis en oeuvre : la prévention, la protection et la répression. Le succès de ce projet, bénéficiant chaque année à 500 enfants victimes de la traite, ne doit pas nous faire oublier l’ampleur de ce phénomène et les millions de victimes silencieuses.
Aujourd’hui particulièrement, pensons à eux.