Bilan des interventions du BICE sur la justice juvénile lors de la 22e session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le BICE prend position pour une justice restaurative.
Administration de la justice
Le BICE et Dominicans for Justice and Peace ont souligné lors de leur intervention conjointe sur l’administration de la justice, le manque de données disponibles ainsi que le manque de ressources, d’espaces de médiation et de mesures alternatives à la procédure pénale proposés aux enfants infracteurs, diminuant ainsi leurs possibilités de réintégration.
Ils ont aussi dénoncé la baisse de l’âge minimum de la responsabilité pénale dans certains pays.
Pour une justice restaurative
Se basant sur l’expérience acquise, entre autres à travers le programme Enfance sans barreaux, le BICE et Dominicans for Justice ont énoncé des recommandations pour une justice restaurative. Ils préconisent la formation des agents des Etats, des médias, du secteur privé et des dirigeants communautaires qui doivent devenir des acteurs clés pour mobiliser, sensibiliser et s’engager pour ce modèle de justice.
Par ailleurs, les deux organisations ont rappelé que la participation de l’enfant devrait être au cœur du processus de réintégration.
Pour en savoir plus sur l’intervention du BICE sur la justice juvénile : Déclaration BICE/ Dominicans for Justice and Peace (PDF en anglais)