Le département des Droits de l’Homme de l’archevêché du Guatemala (ODHAG), organisation membre du BICE, vient de publier son rapport annuel.
« Comment ce gouvernement a protégé l’enfance et l’adolescence guatémaltèques – Une analyse de la période 2008-2011 »
Sur ces quatre dernières années, plus de 6.000 enfants et adolescents ont perdu la vie, dont 31% par les armes à feu ou armes blanches.
Dans son rapport, L’ODHAG plaide pour une augmentation du budget de la santé, qui permettrait un meilleur respect du premier droit des enfants, le droit à la vie. Le document révèle ainsi que malgré la réduction de la mortalité infantile, plus de 2.600 enfants meurent tous les ans à cause de problèmes qui pourraient être prévenus en amont.
L’autre donnée alarmante parue dans ce rapport est le nombre d’enfants victimes de maltraitances : plus de 7.000 cas ont été dénoncés auprès de la Commission nationale de lutte contre la maltraitance des enfants (CONACMI) en 2010, en augmentation de 80%. Par ailleurs, le CONACMI a informé que 11.000 cas de violence et d’agression sexuelle envers des enfants ont été comptabilisés.
L’ODHAG dénonce encore d’autres droits qui sont niés aux enfants du Guatemala. La seule avancée constatée concerne l’accès à l’éducation, car la politique appliquée par le gouvernement a permis une augmentation historique du nombre d’inscriptions scolaires.
Enfin, le Département des Droits de l’Homme de l’archevêché du Guatemala recommande au nouveau gouvernement de garantir dès sa première année la mise en œuvre de politiques de protection de l’enfance et de l’adolescence.
