Avec d’autres ONG, le BICE se mobilise sur les questions de la traite des enfants, des droits culturels et de l’impact de la crise économique et financière sur les populations les plus vulnérables, dont les enfants…
La 10 ème session du Conseil des Droits de l’Homme se déroule à Genève du 2 au 27 mars 2009. A cette occasion, notre association a soumis plusieurs déclarations.
Nos déclarations écrites
La traite des enfants : exemples des programmes de prévention et protection du Bice en Côte d’Ivoire et en République dominicaine
Dans cette déclaration adressée à la Rapporteuse Spéciale, le BICE rappelle notamment :« La traite constitue un défi et une interrogation pressante à l’endroit de la communauté internationale dans son ensemble ; une interrogation sur sa complexification, sa prospérité grandissante au détriment de la jouissance des droits qu’elle bafoue, sa capacité de mutation et l’ingéniosité des réseaux de trafiquants… »
Procédure thématique dans le domaine des droits culturels, mandat d’un expert indépendant
Cette déclaration porte sur la nécessité de poursuivre la réflexion sur la jouissance des “droits culturels”. Le Bice la soumet conjointement avec 8 ONG dotées du statut consultatif : New Humanity, ATD Quart-monde, Communauté internationale Bah’ie, Dominicans for Justice and Peace, International Women’s Board, OIDEL, Teresian Association, Points Coeur.
Pour en savoir plus : Déclaration des droits culturels adoptée à Fribourg le 7 mai 2007 »
Déclaration orale conjointe du BICE avec 5 autres ONG
A l’occasion de la Session Spéciale organisée par le Conseil des Droits de l’Homme sur “l’impact de l’économie internationale et de la crise financière sur la réalisation universelle et la jouissance effective des droits de l’homme”, le Bice a soumis le 20 février 2009 une déclaration orale commune avec 5 autres ONG – Caritas Internationalis, Dominicans for Justice and Peace, International Catholic Migration Commission (ICMC), OIDEL et Points Coeur :
L’impact de la crise économique et financière mondiale sur la mise en oeuvre effective et universelle des droits de l’homme
Les 6 organisations ont lançé ensemble ce cri d’alarme :
Du fait de l’interdépendance des économies, aucun pays n’est plus épargné par une crise qui se traduit chez nous par des pertes d’emploi, de logement, d’accès aux soins et à l’alimentation, à une échelle sans précédent.
Au sud comme au nord, les populations déjà les plus vulnérables dont les enfants se retrouvent les plus durement touchées par les effets de la crise. Chez les personnes déjà précarisées, la crise ne remet pas en question leur confort, elle menace leur vie… La paupérisation et la précarité constituent un terrain idéal pour le développement de pratiques d’exclusion, la stigmatisation de personnes ou de communautés minoritaires, particulièrement les migrants…