Lors de la 25e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le BICE a présenté ses recommandations pour lutter contre la vente d’enfant, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.
A l’occasion du dialogue interactif avec Najat Maalla M’jid, Rapporteuse spéciale sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, le BICE a présenté une communication se basant sur les bonnes pratiques développées avec ses partenaires en Russie, au Pérou, en Argentine, en République Démocratique du Congo, au Mali, au Togo et au Cambodge.
Afin de freiner par exemple les adoptions illégales et faire face au caractère transfrontalier de ces crimes, le BICE notamment recommande aux Etats de réduire la vulnérabilité des enfants en commençant par l’enregistrement des naissances et la délivrance des actes de naissances.
Par ailleurs, le BICE rappelle l’importance du rôle de la famille et la nécessité pour les Etats d’accompagner et de soutenir la parentalité.
De plus, le BICE recommande la mise en œuvre d’une “justice spécialisée, attentive et adaptée aux enfants, la coordination des efforts de la police, du système judiciaire et de l’action sociale”.
Pour cela, il est important d’adopter une approche pluridisciplinaire, de renforcer les capacités des acteurs tels que les psychologues, les travailleurs sociaux, les juges, les procureurs et les avocats.
La communication a par ailleurs insisté sur l’allocation aux institutions sociales, policières et judiciaires de moyens humains et financiers adéquats.
