Combattre toutes les formes d’esclavage
Le Pape François lance un plaidoyer vibrant vers tant d’hommes, de femmes et d’enfants sur terre contraints à vivre des situations proches de l’esclavage.
En évoquant directement et concrètement les mineurs asservis par le travail, contraints de se prostituer, objets de trafic, ou encore enrôlés comme soldats, il s’inscrit dans une vision non aseptisée de la réalité du monde de 2015.
Nous nous en réjouissons. Comme lui et avec lui, nous refusons la fatalité de ces situations indignes de notre humanité commune et continuons à agir et à espérer un avenir meilleur, malgré les drames qui semblent s’accumuler chaque jour pour les enfants aux quatre coins de la planète.
Lutter contre le manque d’accès à l’éducation
Le BICE souscrit également pleinement aux injonctions du Saint-Père envers les Etats, les organisations intergouvernementales, les entreprises et les organisations de la société civile.
En soulignant l’importance d’un accès égal à l’éducation, il marque le point crucial qui déterminera notre avenir à tous et sur lequel nous agissons sans répit à travers toutes nos initiatives, sur le terrain comme en plaidoyer.
Accompagner les victimes
Le Pape rappelle à juste titre l’immense travail “silencieux” en faveur des victimes de toutes ces formes de violence réalisé par les congrégations religieuses, tant au niveau du secours, que de la réhabilitation psychologique ou encore de la réintégration sociale.
Nous ne pouvons qu’appuyer ce rappel, nous qui travaillons au quotidien avec nombre de ces congrégations et savons combien elles sont à même de favoriser la paix et d’ouvrir un avenir à d’innombrables enfants qu’elles encadrent.
Nous leur rendons ici hommage et espérons continuer longtemps à l’avenir nos fructueuses collaborations en faveur des enfants vulnérables.
Le mot de conclusion de son message parle de lui-même et doit nous inspirer tout au long de l’année 2015 :
“Nous savons que Dieu demandera à chacun de nous : Qu’as-tu fait de ton frère ? (cf. Gn 4, 9-10). La mondialisation de l’indifférence, qui aujourd’hui pèse sur les vies de beaucoup de soeurs et de frères, requiert que nous nous fassions tous les artisans d’une mondialisation de la solidarité et de la fraternité, qui puisse leur redonner l’espérance et leur faire reprendre avec courage le chemin à travers les problèmes de notre temps et les perspectives nouvelles qu’il apporte et que Dieu met entre nos mains.”
