Jeudi 6 mars, 1 000 jeunes étaient réunis à l’Unesco pour découvrir des projets de terrain concrets du monde entier. Carlos Flecha, coordinateur des activités de l’association Callescuela, partenaire du BICE au Paraguay, a été invité tout exprès d’outre Atlantique pour présenter les actions de l’organisation en faveur des droits des enfants.
“Ils sont arrivés des 4 coins de la planète pour vous raconter les success stories de leurs communautés locales !”, s’est réjoui Patrick Gallaud, président du comité de liaison inter-ONG de l’Unesco, dans son discours d’ouverture. Combattre le racisme, promouvoir l’éducation ou la diversité culturelle, tels sont les objectifs des 9 initiatives de défense des droits humains présentées aux mille jeunes réunis à l’Unesco le jeudi 6 mars 2014.
Grâce au BICE qui a proposé l’intervention de son organisation membre Callescuela pour cette journée, Carlos Flecha, coordinateur du projet “La communauté : l’école sans les murs” a pu évoquer les activités de soutien aux enfants travailleurs. Sélectionnées pour leur originalité, les actions de Callescuela et du BICE étaient ainsi mises à l’honneur.
“Quand on n’a pas d’allumettes, il reste la lumière intérieure”
Pour Carlos Flecha, le projet “La communauté : l’école sans les murs” mené conjointement avec le BICE ouvre un avenir aux 400 enfants suivis chaque année : “Nous essayons de susciter une lueur d’espoir pour ces enfants et ces familles. Si nous n’avons pas de lanterne, nous utilisons des bougies. Si nous n’avons ni bougies ni allumettes, il reste toujours notre lumière intérieure.”
Huit autres projets ont également été présentés et des intermèdes musicaux ont permis de maintenir l’intérêt du public intact.
Côté jeunes, les retours sont enthousiastes. Madison, élève de 3e, a trouvé la matinée très intéressante : “Cela nous ouvre à de nouvelles cultures, à des problèmes du monde que nous ne connaissons pas. Le projet que j’ai préféré, c’est celui de Callescuela au Paraguay. C’est émouvant de voir des enfants qui se battent pour continuer leur scolarité. Sinon, j’ai bien aimé le groupe de musique sicilien.”
Nicolas, 15 ans, a quant à lui été impressionné en entrant à l’Unesco. “C’était la première fois que j’entendais des discours dans plusieurs langues, avec traduction en direct dans un casque ! Toutes ces initiatives me donnent envie d’aider, de participer. C’est peut-être difficile de faire bouger les choses là où je suis. Mais on peut essayer !”
En prose ou en chansons lors des intermèdes musicaux, les intervenants sont unanimes : c’est la jeunesse qui façonne le présent et l’avenir. Selon Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France, elle est “en première ligne pour construire un monde plus juste.”
Une vision partagée par le BICE qui, dans chacun de ses programmes, permet aux enfants et adolescents d’être au cœur de leur développement et de la construction de leur avenir.
© M. Berg
