Au Venezuela, le projet “Promouvoir la bientraitance pour prévenir les situations de violence dans le milieu scolaire, familial et communautaire” touche à la fin de sa deuxième année avec un réel succès.
Plus de 2 000 enfants, 45 enseignants et 750 parents ont pu participer activement aux activités proposées dans le cadre du projet.
Le projet mené dans la banlieue de Caracas consistait à construire une société de non violence à travers le dialogue entre les enfants et adolescents, les professeurs et les parents de ces enfants, tout en respectant la diversité et la pluralité de la société. Depuis 2010, en concertation avec notre partenaire au Venezuela, CECODAP, plusieurs activités ont été mises en œuvre pour atteindre cet objectif.
27 écoles et 2 organismes publics de protection de l’enfant ont été impliqués dans la création d’un réseau de promoteurs et promotrices de la « bientraitance » : 150 enfants ont ainsi été solidement formés pour prévenir les situations de violence dans le milieu scolaire. Plusieurs dizaines d’enseignants ont également pu recevoir un appui pour mieux accompagner ces enfants promoteurs de bientraitance.
Par la suite, plus de 2 000 enfants et adolescents ont participé à des activités de groupe destinées à mieux prévenir la violence et à établir de nouvelles relations entre pairs. Une campagne de sensibilisation aux valeurs d’éducation positive a en parallèle été menée auprès de 750 parents.
La promotion d’une culture de paix dans les écoles a enfin été mise en valeur dans les médias nationaux par la participation de CECODAP à des centaines d’émission radio et télévision, ainsi que par un apport de contenu à nombre de publications.
Ce projet se clôture notamment par la publication d’un Guide de promotion de la bientraitance et de prévention de la violence envers les jeunes (en espagnol).
Les actions menées sur place ont permis aux enfants, adolescents, enseignants et parents participants d’élaborer des stratégies concrètes pour faire face aux situations violentes et ainsi améliorer le “vivre ensemble” au quotidien. Nous nous réjouissons de ces résultats et travaillons d’ores et déjà à trouver les moyens de les amplifier grâce à une deuxième phase qui pourrait être mise en place prochainement.