Les mariages précoces : une négation des droits des enfants
Dans le nouveau numéro d’Enfants de partout, le BICE se penche sur le grave problème des mariage précoces.
On estime que 37 000 filles de moins de 18 ans sont mariées chaque jour dans le monde. Une pratique qui les prive de tous leurs droits fondamentaux, à commencer par le droit au consentement.
La pratique du mariage précoce a d’autres ressorts que les coutumes traditionnelles et les croyances. Elle s’impose aussi dans des situations d’extrême pauvreté ou de détresse. Les familles pensent qu’un bon mariage assurera à leur fille la sécurité financière, qu’elles ne sont pas en mesure de lui apporter elles-mêmes.
Pourtant, les mariages précoces ne sont sources que de dangers : ils exposent les jeunes filles à des violences, y compris sexuelles ; ils mettent en péril leur santé, notamment du fait de grossesse précoce et ils compromettent leur avenir car dans la plupart des cas ils signifient l’arrêt de la scolarité.
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La revue « Enfants de partout » du BICE
La revue du BICE Enfants de partout est publiée tous les trois mois.
Son objectif ? Mieux faire connaître nos actions en France et à l’international, à travers des reportages et des interviews.
Dans le numéro de mai 2016, vous pourrez ainsi retrouver un article sur le projet que le BICE et son organisation membre, Opérations Enfants du Cambodge (OEC), mènent au Cambodge afin promouvoir l’éducation dans les villages reculés de la province de Sihanoukville.
En outre, dans chaque numéro, un dossier spécial est consacré à une problématique générale liée à l’enfance, comme par exemple les mariages précoces, la lutte contre le SIDA, le lien intergénérationnel ou encore la justice juvénile.