La Convention des droits de l’enfant universellement ratifiée : un objectif presque atteint
Le BICE salue cette nouvelle étape. En ratifiant la Convention, le Sud-Soudan s’engage à être juridiquement contraint par ses dispositions. Il doit non seulement respecter le texte mais également rendre compte de son application, notamment auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.
Cette nouvelle fait suite à la ratification de la Convention, par la Somalie, en janvier dernier.
En ce qui concerne ce pays, le processus sera entièrement finalisé lorsque le gouvernement somalien aura déposé les instruments de ratification au siège des Nations Unies à New York.
Dernier Etat à ce jour n’ayant pas complètement adopté la Convention relative aux droits de l’enfant : les Etats-Unis, qui ont signé le texte mais n’ont pas engagé de processus de ratification.
Le BICE appelle ainsi à une ratification universelle de la Convention et à sa mise en œuvre effective par tous les Etats membres.
Une mise en œuvre effective de la Convention insuffisante
Si la ratification de la Convention est une étape indispensable dans le renforcement de la protection et de la promotion des droits de l’enfant, cette avancée n’est pas suffisante.
En effet, de nombreux pays ayant déjà ratifié le texte ne l’ont pas encore converti en droit interne.
Au-delà de la ratification, les Etats membres doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre de manière effective l’ensemble des dispositions prévues par la Convention.