Bilan des interventions du BICE sur la santé des enfants lors de la 22e session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Santé des enfants privés de liberté
Lors de la 22e session du CDH, le BICE et Défense des Enfants International (DEI) ont rappelé que les conditions de détention aggravent la santé physique et mentale des enfants détenus, ce qui diminue leur chance de réintégration et de réinsertion dans la société.
Les deux organisations ont dénoncé le manque d’accès aux soins de ces enfants et la tendance à la “psychiatrisation” ou à l’administration exagérée de médicaments au prétexte de troubles psychiatriques chez l’enfant privé de liberté.
Sur ce point, le BICE et DEI ont recommandé que la privation de liberté soit une mesure de dernier recours. Elles ont proposé que la journée de débat annuelle de mars 2014 porte sur l’accès à la justice, suggestion qui a été retenue et constituera le fil conducteur de la 25ème session du Conseil des droits de l’Homme.
Santé des enfants victimes de violences
Le BICE a insisté sur la responsabilité des Etats d’accompagner les victimes de diverses formes de violences (abus et exploitation sexuels, traite des enfants, pires formes de travail des enfants, pratiques néfastes basées sur la tradition, la religion et autres).
Une prise en charge médicale et psychologique est requise pour limiter le traumatisme et les séquelles psychologiques. De plus, l’accès à la justice des victimes doit être facilité.
Pour en savoir plus sur l’intervention du BICE : Déclaration BICE/ DEI (PDF en anglais), Déclaration BICE (PDF en français).