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Situation des enfants au Mali et en Côte d’Ivoire : intervention du BICE lors de la 22e session du CDH

 

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Bilan de l’intervention conjointe du BICE et de ses partenaires locaux sur la situation des enfants au Mali et en Côte d’Ivoire, lors de la 22e session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Situation des enfants dans la crise du Mali

Le BICE et le Bureau National Catholique de l’Enfance du Mali (BNCE Mali) sont présents au Mali depuis 1996. Partant de cette expérience, ils sont intervenus pour dénoncer les violations des droits des enfants dans le pays :

  • Droit à l’éducation : à cause des conflits et du manque d’infrastructure, de nombreux enfants (enfants déplacés, enfants sans papier, enfants vivant dans des situations précaires) n’ont pas accès à l’éducation.
  • Enfants séparés de leurs parents : les deux organisations soulignent la grande vulnérabilité de ces enfants face à la traite et à l’exploitation.
  • Droit à l’alimentation : le BICE et le BNCE Mali rappellent que la malnutrition est un problème majeur de la crise.
  • Enfants soldats : ils dénoncent le recrutement et l’entrainement d’enfants dans les groupes et forces armés et recommandent que la démobilisation et la réintégration de ces enfants soient inscrites au rang des priorités des autorités maliennes.

Face à ces réalités, le BICE et BNCE Mali ont recommandé de mettre en place un mécanisme spécifique pour le suivi effectif de la situation des droits de l’Homme dans ce pays.

Situation des enfants en Côte d’Ivoire

Le BICE et Droits pour les Enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI) ont dénoncé lors de la 22e session du CDH plusieurs violations des droits des enfants en Côte d’Ivoire. Cette déclaration s’est basée sur le travail de terrain effectué par le BICE et ses partenaires locaux dans ce pays.

  • Enfants victimes de violences : Les deux organisations ont souligné l’augmentation des violences sexuelles ainsi que les obstacles qui entravent l’accès à la justice des victimes. Les deux organisations ont recommandé à l’Etat ivoirien d’établir une loi qui constituerait les violences et agressions sexuelles en crime.
  • Droit à l’éducation des filles : l’Expert Indépendant sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, M. Doudou Diène, a exprimé sa préoccupation face au nombre élevé de cas de grossesses de jeunes filles dont les auteurs seraient le plus souvent les enseignants. Le BICE et DDE-CI lui ont demandé comment il entendait engager les autorités publiques à s’assurer du droit à l’éducation des filles et à punir les enseignants qui violent le code éthique et de conduite de leur profession.
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