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Enfants privés se soins familiaux accompagnés par notre partenaire en Moldavie
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Moldavie. Tendre la main aux enfants privés de soins parentaux

Le BICE soutient la fondation Regina Pacis en Moldavie qui accueille dans son centre des enfants qui risquent d’être placés en institution et les accompagne sur les plans médical, psychologique, éducatif et social.

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En Moldavie, le bien-être des enfants se heurte à d’importants défis sociaux dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et la protection sociale. Selon le Bureau national des statistiques et l’Unicef, les taux de pauvreté sont élevés*, un nombre croissant d’enfants sont laissés sans surveillance, victimes de négligence, et la discrimination à l’encontre des plus vulnérables, dont les enfants en situation de rue, explose. Des conditions de vie précaires exacerbées par le manque de services sociaux et de professionnels qualifiés.

Un refuge sûr et réconfortant pour des enfants privés de soins parentaux

Dans ce contexte difficile, la fondation Regina Pacis, appuyée par le BICE, s’attache à faire respecter les droits d’enfants particulièrement vulnérables. Des enfants privés de soins parentaux, temporairement ou non, et qui risquent d’être placés en institution. « Certains sont sortis de leurs familles par une décision de justice, pour leur sécurité. D’autres sont placés sur demande des parents. D’autres encore sont orphelins ou mineurs non accompagnés. Nous sommes là pour nous occuper d’eux quelques temps au sein de notre centre, un refuge sûr et réconfortant », explique la Fondation.

Spécialement conçu pour répondre aux besoins des enfants, le centre de 20 places** offre un environnement familial, protecteur et stimulant. Chaque pièce, des chambres aux espaces communs (salle à manger, salle de conseil, salle « détente », atelier de sculpture et de couture…), est équipée pour favoriser une atmosphère chaleureuse et accueillante. D’ailleurs, le projet de Regina Pacis ne se contente pas de fournir un hébergement temporaire. Il vise une amélioration concrète de la qualité de vie de ces enfants par l’accès aux soins médicaux et psychologiques, à l’éducation ou à la formation professionnelle.

Une prise en charge adaptée à chacun

« Ils bénéficient notamment de soutien psychologique pour faire face aux traumatismes vécus et aux difficultés émotionnelles qu’ils peuvent rencontrer. Des séances individuelles et par groupes sont organisées, adaptées aux besoins spécifiques de chaque enfant, explique la Fondation. Sur le plan éducatif, nous élaborons avec chacun un projet. Et entreprenons les démarches administratives nécessaires pour inscrire les enfants et adolescents à l’école ou dans la filière de leur choix. »

Le centre encourage également la participation des enfants à des activités extrascolaires sportives et culturelles. Ces activités contribuent au développement des compétences sociales, physiques et artistiques. Elles offrent aux enfants la possibilité de se découvrir une passion et de la cultiver.

S’assurer que chaque enfant puisse grandir dans un environnement aimant et stable

Enfin, le projet met un point d’honneur à faciliter la réintégration des enfants dans leur famille biologique ou élargie, ou à identifier d’autres options de prise en charge familiale. Pour ce faire, les parents sont accompagnés sur les plans psychologique, éducatif, social, et un suivi est réalisé. Un travail minutieux est ainsi effectué en collaboration avec les services sociaux. Et ce, afin de s’assurer que chaque enfant puisse grandir dans un cadre aimant et stable, fondamental à son épanouissement.

Pour mener à bien ce projet, dix professionnels – travailleur social, éducateurs, psychologue, médecin, enseignant… – et six bénévoles accompagnent les enfants. Cette prise en charge globale est essentielle pour leur reconstruction, favorise leur bien-être et leur insertion sociale. Elle leur permet de croire de nouveau en l’avenir. Un avenir où chacun peut aspirer à devenir ce qu’il souhaite.

*Un enfant sur quatre était pauvre en 2020. Les enfants des zones rurales sont particulièrement défavorisés. Le taux de pauvreté absolue y étant de 36 %, contre 13 % dans les villes (Unicef).

**capacité d’accueil : 13 filles et 7 garçons âgés entre 10 et 18 ans

En 2022, le BICE a soutenu une action de la fondation Regina Pacis en direction des réfugiés ukrainiens. En savoir plus.

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