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déclaration dite de Lomé sur la justice juvénile
Alessandra Aula, secrétaire générale du BICE, Kandale Kondoh, directeur général de la protection de l’enfant du Togo, Hermann Catcha-Picard, sous-directeur de la DPJEJ de Côte d’Ivoire, et Egide Mutamba Wiles, chef de division à la direction de la protection de l’enfant en RDC.

Un engagement fort en faveur de la justice réparatrice pour les enfants

À Lomé au Togo, signature par trois autorités nationales d’une déclaration en faveur d’une justice plus respectueuse des droits des enfants.

L’équipe de rédacteurs. Publié le
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La conférence de clôture du programme Enfance sans Barreaux 3, portée par le BICE et ses partenaires locaux — le BNCE-Togo, le BNCE-RDC et DDE-CI — a été marquée, mardi 9 décembre 2025 à Lomé, par un moment fort : la signature officielle de la Déclaration de Lomé « Pour une justice réparatrice et une réinsertion durable des enfants en conflit avec la loi en Afrique ».

Renforcer les politiques publiques en faveur d’une justice réparatrice

Ce document stratégique, élaboré de manière participative avec les organisations partenaires et les autorités nationales, représente l’aboutissement de plusieurs mois de concertation. Il engage symboliquement les signataires à renforcer leurs politiques publiques en faveur d’une justice réparatrice et de la réinsertion des enfants en conflit avec la loi. Avec un objectif commun : bâtir une justice plus humaine, plus éducative, et centrée sur l’intérêt supérieur de l’enfant.

Trois autorités nationales ont officiellement adhéré à cette déclaration, remise signée à Alessandra Aula, secrétaire générale du BICE :

  • La Direction de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) de Côte d’Ivoire,
  • Le Secrétariat général à la Justice de la République démocratique du Congo (RDC),
  • La Direction générale de la Protection de l’enfance du Togo.

La Déclaration dite de Lomé scelle une volonté partagée d’adopter des approches alternatives à la détention, en mettant l’accent sur la prévention, la réinsertion sociale et le respect des droits de l’enfant. Elle constitue un cadre d’engagement essentiel pour poursuivre les efforts initiés depuis plusieurs années dans le cadre du programme Enfance sans Barreaux, mené avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD) et du Canton de Genève.

Une conférence sous le signe de l’action et du dialogue

Conférence du 9 décembre 2025 autour de la justice juvénileOrganisée sous le haut-patronage des États congolais, ivoirien et togolais, la conférence de clôture du projet Enfance sans Barreaux 3 (2023-2026), organisée le 9 décembre, a rassemblé à Lomé de nombreux acteurs engagés pour la défense des droits des enfants en conflit avec la loi. À cette occasion, les participants ont pu découvrir des actions concrètes et des pratiques innovantes mises en œuvre dans les trois pays partenaires pour renforcer les alternatives à la détention et les dispositifs de réinsertion.

Parmi les initiatives présentées : les travaux d’intérêt général, l’accompagnement socio-éducatif personnalisé, le développement d’activités génératrices de revenus ou encore le soutien renforcé aux familles.

Dans son intervention par vidéo, Hynd Ayoubi Idrissi, experte au Comité des droits de l’enfant de l’ONU, a salué le travail des organisations partenaires du BICE sur le terrain :

« La réalisation du projet qui vous rassemble aujourd’hui est possible grâce à l’engagement sur le terrain des organisations partenaires du BICE dans les trois pays. Je tiens à féliciter les ONG pour l’espace de dialogue, de concertation et de coopération établi avec les autorités étatiques pour faire avancer la cause des droits des enfants, notamment de ceux et celles qui sont en conflit avec la loi. »

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