Les violences envers les enfants restent préoccupantes
Les enfants ont payé un lourd tribut lors du conflit et des soubresauts politiques au Mali.
Premières victimes de ce conflit, de nombreux enfants ont été enrôlés dans des groupes armés, détenus arbitrairement, déplacés ou séparés de leur famille.
Des milliers d’entre eux ont également été privés de leur droit fondamental à l’éducation en raison de la destruction ou de l’occupation de nombreuses écoles par les parties au conflit.
Durant le dialogue interactif avec l’expert indépendant de l’ONU sur le Mali, le BICE et le BNCE-Mali ont souligné que le nombre d’enfants des rues a considérablement augmenté depuis quelques mois. Ces derniers sont particulièrement vulnérables au recrutement forcé des groupes armés, à la violence, à l’exploitation sexuelle et économique ainsi qu’à d’autres formes d’abus.
En outre, les violences sexuelles envers les enfants ont considérablement augmenté depuis le début de la crise politico-militaire, en particulier dans les régions de Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal et dans le district de Bamako.
Les droits des enfants dans le processus transitionnel
Le BICE et DDE-CI ont attiré l’attention du Conseil des droits de l’homme sur l’impérieuse nécessité pour les autorités maliennes et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) d’inclure la protection des enfants au cœur de l’agenda du processus transitionnel.
Lire la Communication orale BICE-BNCE-Mali
Lire le Rapport de l’expert Indépendant sur le Mali, A/HRC/31/76 (mars 2016)
Lire la Résolution 31/28 (mars 2016) sur l’assistance technique et renforcement des capacités dans le domaine des droits de l’homme au Mali