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« Tu pensais partir en vacances ? » La nouvelle campagne de prévention contre l’excision
©Excision, parlons-en !
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« Tu pensais partir en vacances ? » La nouvelle campagne de prévention contre l’excision

En France, trop de jeunes filles risquent encore d’être victimes d’excision à l’occasion d’un voyage de vacances. La nouvelle campagne d’Excision, parlons-en ! s’adresse directement à elles pour sonner l’alerte.

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44 millions de petites et jeunes filles victimes de l’excision

L’excision est un véritable acte de barbarie, qui porte atteinte à l’intégrité physique et psychique des femmes et constitue, en ce sens, un véritable enjeu de santé publique. Aucune tradition ancestrale ne peut justifier une telle pratique et la Convention d’Istanbul est là pour rappeler que « l’excision doit être érigée en infraction pénale, lorsqu’elle est commise intentionnellement. »

Elle perdure néanmoins dans de nombreux pays, mutilation sexiste ultime pour assurer la domination du masculin sur la société.
On estime que, dans les 30 pays les plus concernés par l’excision :

  • 200 millions de femmes sont excisées,
  • parmi celles-ci, 44 millions sont âgées de moins de 15 ans.

La Somalie, la Guinée, Djibouti, le Mali et l’Egypte sont les pays les plus touchés : 90% de leur population féminine est excisée.
En France, ce sont :

  • 60 000 femmes qui ont subi une excision,
  • 3 jeunes filles sur 10 qui, dans les familles issues d’un pays qui pratique l’excision, sont à risque.

Depuis les années 2000, l’excision des jeunes filles vivant en France se fait plus tardivement, souvent vers 12-18 ans, à l’occasion d’un voyage dans le pays d’origine de la famille.

La campagne « Tu pensais partir en vacances ? » pour lutter contre l’excision

Forte de ce constat, l’association Excision, parlons-en !, dont le BICE est adhérent et a ratifié la Charte, a décidé de lancer une grande campagne d’information, de prévention et de protection pour ces jeunes filles.
La campagne, qui débute ce mois-ci et se poursuivra jusqu’à la veille des vacances d’été, s’articulera autour de 3 supports :

  • une campagne d’affichage relayée dans tout le pays,
  • une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux à partir du 3 avril,
  • un site internet avec les coordonnées d’organismes régionaux à alerter si besoin.

Le BICE se fait l’écho de cette campagne nationale qui doit aider les jeunes filles à se prémunir contre de telles mutilations.

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