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Accès à l'école enfants des rues RDC
© Marie-Laure Joliveau

Écoles sans murs : accès à l’éducation pour les enfants des rues en RDC

En 2020, le BICE renouvelle son appui au Programme d’Encadrement des Enfants des Rues (PEDER) initié par la Congrégation des soeurs de Sainte Gemma. Ce nouveau programme met l'accent sur la scolarisation des enfants des rues de Bukavu.

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La situation sur le terrain

À l’est de la République démocratique du Congo, dans le province du Sud-Kivu, la présence de milices armées qui terrorisent la population et la carence d’infrastructures publiques obligent des milliers de personnes à se déplacer. C’est ainsi que la ville de Bukavu, autrefois touristique, s’est couverte de bidonvilles et accueille aujourd’hui des familles en perdition, disloquées par l’exil, la violence et la pauvreté. Dans ce contexte, le phénomène des enfants des rues ne cesse de s’amplifier. Ils seraient aujourd’hui entre 10 000 et 15 000 à vivre dans la rue. Marginalisés, battus, rackettés ou violés, ces enfants livrés à eux-mêmes sont en proie à tous les dangers.

Le projet du BICE

Le BICE soutient le Programme d’Encadrement des Enfants des Rues (PEDER) initié par la Congrégation des soeurs de Sainte Gemma. Il s’engage en 2020 dans une nouvelle phase de trois ans dans le cadre du programme Écoles sans murs (2020-2023). Au sein de quatre centres d’accueil, les enfants sont pris en charge pour reprendre une scolarité et une vie d’enfant.

Le projet vise ainsi à :

  • Assurer l’alphabétisation et la formation professionnelle de 80 enfants.
  • À fournir le matériel pédagogique pour les cours.
  • À accompagner 80 familles former à l’entreprenariat.
  • Et à soutenir les microentreprises de ces 80 adolescents.

Notons également que suite à la pandémie de Covid-19, le BICE s’engage à soutenir la fabrication de masques dans les ateliers du PEDER. Il finance également une aide sanitaire.

Les enfants sont très fragilisés : ils ont besoin qu’on les entoure et qu’on leur redonne le goût de la vie. C’est difficile. Je suis inquiet mais je n’ai pas le droit de ne pas espérer.

Thomas d’Aquin Rubambura, coordinateur adjoint du PEDER

Description du programme précédent, ici.

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