Les 25 organisations membres de la Dynamique « De la Convention aux Actes ! », dont le BICE, se mobilisent pour que les enfants et les jeunes ne soient pas les grands oubliés des élections 2022. À cette occasion, elles publient Les enfants et les jeunes veulent être écouté·e·s. Un livret qui rassemble les propositions de plus de 700 jeunes, de 7 à 25 ans, recueillies via une consultation nationale diffusée en France sur les réseaux sociaux de juillet à décembre 2021.
Des propositions concrètes en matière d’éducation, d’environnement, de santé…
Par cette publication, la Dynamique « De la Convention aux Actes ! » se fait le relais de la voix des enfants et des jeunes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne manquent pas d’idées ou de conseils pour les futurs élus. Ils expriment en tout premier lieu leur envie et besoin d’être davantage associés aux décisions politiques. Et se confient sur leur sentiment d’être insuffisamment écoutés. Enfants et jeunes expliquent également les changements qu’ils et elles aimeraient voir advenir dans la société ; en formulant des propositions concrètes sur des thématiques aussi variées que l’éducation, le climat, la santé ou encore la société.
Les propositions des enfants et des jeunes sont à découvrir dans notre nouveau livret « Les enfants et les jeunes veulent être écouté·e·s », disponible gratuitement.
Replacer la question de l’enfance au cœur des débats publics
Rappelons que la Dynamique « De la Convention Aux Actes ! » avait déjà élaboré 12 actes avec des enfants et des adolescents en 2019. Elle y formulait des propositions concrètes pour une meilleure effectivité des droits de l’enfant en France et à l’international. À l’occasion des élections présidentielles et législatives 2022, elle se mobilise pour replacer la question de l’enfance au cœur des débats publics. Elle a notamment publié une note de positionnement à l’intention des candidat.e.s quant à la création d’un ministère de l’enfance et de la jeunesse ; une note à l’intention des futur.e.s député.e.s proposant la création d’une délégation parlementaire aux droits de l’enfant et une réforme du Parlement des enfants ; ainsi qu’une vidéo fictive pour sensibiliser l’opinion publique à l’importance de ce ministère.