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Apprentissages au centre Fratelli au Liban
© FMSI
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Liban. Favoriser l’intégration et la résilience des enfants vulnérables

Le BICE continue de soutenir le travail éducatif et psychosocial que mène l’association Fratelli auprès de 700 enfants libanais et réfugiés vulnérables, au sein de ses deux centres à Beyrouth et à Rmeileh. Dans la continuité du précédent, ce nouveau projet de 9 mois (janv. - sept. 2024) renforcera encore les actions autour de la résilience.

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Le Liban est le pays qui accueille, dans le monde, le plus grand nombre de réfugiés par habitant et par kilomètre carré. En outre, depuis 2019, il traverse une crise économique, financière et sociale sans précédent.

Les enfants fortement affectés par la crise

Dans ce contexte, les Libanais et les réfugiés sont nombreux à souffrir de la pauvreté ou de l’extrême pauvreté. Avec un accès de plus en plus difficile à la nourriture, à la santé, à l’éducation et à d’autres services de base. Beaucoup de familles ont ainsi dû réduire le nombre de repas pris par jour. Par ailleurs, plus de 700 000 enfants dans le pays sont déscolarisés. Parmi eux, 440 000 migrants.

Notons également que cette réalité génère une augmentation de l’insécurité ainsi que des tensions sociales et des oppositions entre les communautés.

Favoriser l’intégration des plus démunis par l’éducation

Le projet Fratelli, développé par les frères maristes et lasalliens et soutenu par le BICE, s’attache à favoriser l’éducation et l’inclusion sociale des plus démunis. En accueillant dans ses centres 700 enfants, filles et garçons, chrétiens et musulmans, chiites et sunnites, des Syriens, des Palestiniens et des Libanais, il promeut la fraternité, le respect de l’autre et la paix.

Sur le plan éducatif, des cours de remise à niveau dans les matières de base, des cours d’informatique, un soutien scolaire sont proposés selon les besoins de chacun. L’objectif étant de permettre aux enfants réfugiés d’intégrer une école libanaise et aux jeunes libanais et réfugiés, déjà scolarisés, d’améliorer leurs résultats. « En aidant les enfants à réussir à l’école, ce programme lutte contre l’échec scolaire et la déscolarisation. Il favorise également l’intégration sociale des populations pauvres, libanaises comme syriennes », expliquent les frères sur place.

Promouvoir le bien-être en développant la résilience

Grace à d’autres activités telles que le sport, le dessin, les jeux collectifs, les éducateurs des deux centres Fratelli développent la socialisation des enfants et favorisent leur épanouissement. Un volet essentiel du projet, renforcé par du soutien psychosocial centré sur l’approche résilience. « Nous allons notamment travailler avec les enfants et les adolescents sur l’expression des émotions, la prise de conscience pour chacun de ses ressources internes et externes, de ses facteurs de protection. Tout cela afin de favoriser leur bien-être et les aider à faire face à l’adversité, à se construire. »

En parallèle, une aide alimentaire est fournie pendant les programmes éducatifs. Et des vêtements seront prochainement distribués aux plus démunis. « Ces différentes actions participent à améliorer les conditions de vie des enfants ce qui est important pour favoriser leurs apprentissages et leur chemin vers la résilience, pour leur permettre de développer la confiance en eux et en l’avenir et leur capacité d’être autonomes. »

Témoignages d’un jeune bénéficiaire et d’une éducatrice

« Quand je suis arrivé à Fratelli, j’étais très violent. Et j’avais l’habitude de faire des bêtises. Désormais, grâce à leur accompagnement, je suis catégoriquement contre la violence. Ils m’ont aussi aidé à améliorer mon niveau en lecture et en écriture. Fratelli est devenu ma deuxième maison ; et mes amis sont vraiment ma famille. »

Ibrahim El-Ahmad, 12 ans

 

 « La formation à la résilience organisée par le BICE en direction des éducateurs en 2022 (lors du projet précédent) nous a beaucoup apporté. Veronica, la formatrice, a suivi tout au long de l’année l’évolution des activités résilience que nous menions avec les enfants, en nous donnant de nouvelles idées. Du fait que nous favorisions leur prise de parole, l’expression de leurs émotions, nous pouvons désormais les aider à trouver des réponses concrètes pour améliorer leur quotidien. Et ainsi leur bien-être. »

Lina Farah, éducatrice en maternelle

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