Journée de l’Enfant Africain : une mobilisation pour les enfants victimes des conflits
Cette année, la Journée de l’Enfant Africain a pour thème «Conflits et crises en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants».
A cette occasion, le BICE et les organisation membres de son réseau en Afrique se mobilisent et lancent un appel pour une meilleure protection des droits des enfants touchés par le fléau de la guerre.
L’Afrique demeure encore aujourd’hui un foyer de conflits et de situations conflictuelles latentes. Premières victimes des conflits, les enfants font face à de nombreuses violations de leurs droits fondamentaux :
- enrôlement de force dans des groupes armés ;
- violences, y compris sexuelles ;
- travail forcé ;
- déplacement ou séparation de leur famille.
Ces derniers peuvent également se retrouver privés de l’accès à l’éducation ou à la santé en raison de la destruction des écoles ou des hôpitaux, pris pour cibles par les parties au conflit.
Le BICE et 16 organisations membres de son réseau en Afrique appellent les Etats africains et la communauté internationale dans son ensemble à prendre des mesures pour assurer la protection des droits de ces enfants.
Une journée d’action et de sensibilisation
En parallèle de cette déclaration, des organisations sur le terrain telles que le BNCE-Mali, DDE-CI et ESAM organisent, tout au long de la journée, une série d’activités de sensibilisation en faisant participer les enfants.
Au Cameroun, l’association CALBRIL présente une petite pièce de théâtre dénonçant les souffrances des enfants lors des crises et conflits et anime des causeries éducatives dans plusieurs écoles de Yaoundé.
En RDC, les associations CSF, GHOVODI, Groupe Jérémie et PEDER organisent des conférences ainsi que des ateliers de danse et de musique pour les enfants.
Un peu d’histoire
Créée en 1991 par l’Union Africaine, la Journée de l’Enfant Africain est un événement organisé chaque année en commémoration du massacre de 1976 par le régime d’apartheid des enfants de Soweto en Afrique du Sud qui manifestaient pour le respect de leur droit à l’éducation.