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11 octobre : Journée internationale de la fille

A l’occasion de la journée internationale de la fille, le BICE met en lumière le projet du BNCE-Mali pour venir en aide aux jeunes filles mères victimes d’exploitations et de violences sexuelles.

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Les droits fondamentaux des filles trop souvent bafoués

Même si des progrès considérables ont été réalisés en termes d’accès à l’éducation primaire, les disparités entre les sexes augmentent considérablement dans beaucoup de pays dans l’enseignement secondaire et supérieur.

Par ailleurs, les jeunes filles sont davantage victimes de violences, y compris sexuelles. On estime que 120 millions de filles dans le monde ont déjà été forcées à avoir des relations sexuelles. De plus, 133 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales féminines (MGF) dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où ces pratiques néfastes sont les plus courantes (source : ONU Femmes).

En septembre, l’ensemble des Etats membres de l’ONU se sont engagés à atteindre, d’ici 2030, 17 Objectifs de Développement Durable, dont la réalisation permettra un meilleur respect des droits fondamentaux des filles et une meilleure égalité entre les sexes.

L’ensemble des acteurs étatiques et institutionnels ainsi que la société civile doivent s’engager et prendre des mesures pour que le respect et la protection des droits fondamentaux des filles deviennent une réalité universelle.

Soutien et accompagnement des jeunes filles et jeunes filles mères en détresse au Mali

Depuis plus de 10 ans, le BICE et le BNCE-Mali mettent en œuvre un projet pour aider et accompagner des jeunes filles et des jeunes filles mères, victimes d’exploitation sexuelle ou de violences sexuelles.

Chaque année, 60 jeunes filles et 25 nourrissons sont accueillis dans le centre « un Toit, une Vie » à Bamako. Elles y bénéficient d’une prise en charge sur le plan alimentaire et sanitaire ainsi que d’un soutien psychologique. Les jeunes filles mères bénéficient d’un soutien particulier pour l’apprentissage de la maternité.

Les jeunes filles suivent également des cours d’alphabétisation. Afin d’assurer leur réinsertion socioprofessionnelle, les équipes du centre et les jeunes filles travaillent ensemble à l’élaboration d’un plan de vie. Elles peuvent ainsi suivre des cours d’apprentissage professionnel afin de pouvoir lancer une activité génératrice de revenus.

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