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32ème session du Conseil des droits de l’homme : les résolutions portant sur les droits de l’enfant
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32e session du Conseil des droits de l’homme. résolutions sur les droits de l’enfant

Au cours de la 32ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui s’est tenue du 13 juin au 1er juillet 2016, plusieurs résolutions relatives aux droits de l’enfant ont été adoptées.

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Le droit à l’éducation à l’agenda du Conseil des droits de l’homme

Droit à l’éducation pour tous d’ici 2030

Depuis plus d’une décennie, des avancées réelles ont été accomplies pour garantir le droit à l’éducation de tous les enfants. Cependant, des disparités et des inégalités subsistent. Les conflits et les crises qui touchent de nombreux pays ont également des effets néfastes sur la pleine réalisation de ce droit.

Le Conseil a fermement condamné les attaques récurrentes perpétrées contre des élèves, des enseignants et des écoles, qui entravent la réalisation du droit à l’éducation et portent gravement préjudice aux personnes et aux sociétés.

Le Conseil a ainsi appelé les Etats à agir pour que le 4ème Objectif de Développement Durable (ODD) visant à « garantir une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous » soit réalisé d’ici 2030.

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Garantir le droit à l’éducation de toutes les filles

Près d’un tiers des pays du monde n’ont pas encore atteint la parité filles – garçons au niveau de l’éducation primaire. Le Conseil a ainsi exhorté les Etats à éliminer la discrimination à l’égard des filles dans l’éducation et à supprimer tous les obstacles qui entravent le droit à l’éducation des filles.

Les Etats doivent garantir un accès égal à l’éducation aux filles issues de groupes marginalisés, de minorités et celles en situation de handicap. Un soutien doit aussi être apporté aux filles issues de milieux défavorisés afin d’empêcher qu’elles ne soient déscolarisées pour des raisons financières.

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Lutte contre les violences au cœur des débats de la 32ème session

Mettre fin aux mutilations génitales féminines

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une forme de discrimination, un acte de violence à l’égard des femmes et des filles et une pratique néfaste qui constitue une grave menace pour leur santé et une violation de leurs droits fondamentaux.

Le Conseil s’est montré profondément préoccupé par le fait qu’en dépit de l’intensification des efforts déployés aux niveaux national et international, la pratique des MGF persiste dans certains pays et connaît le développement de nouvelles formes telles que la médicalisation et la pratique transfrontalière.

Tous les États doivent adopter une législation interdisant les MGF et élaborer des politiques globales de lutte contre cette pratique en impliquant tous les acteurs de la société.

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Protéger les enfants victimes de la traite

Mettre fin à la traite des enfants et à toutes formes d’exploitation fait partie des Objectifs de Développement Durable (Objectifs 5.2, 8.7 et 16.2) que les Etats se sont engagés à tenir à l’horizon 2030.

Pour ce faire, le Conseil a demandé aux Etats d’assurer l’enregistrement des naissances de tous les enfants en tant que moyen de lutter contre les risques de traite des enfants.

Les Etats doivent également mettre en place des services d’assistance et de protection des enfants victimes, notamment par le biais de services appropriés et de mesures de réadaptation physique, psychologique et sociale.

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Éliminer les violences à l’encontre des filles

Le Conseil s’est montré préoccupé par le fait que la violence contre les femmes et les filles dans la sphère privée, y compris dans la famille, est la forme la plus répandue et la moins visible, et qu’elle a des répercussions durables et profondes dans de nombreux domaines de la vie des victimes.

Les Etats doivent également prendre des mesures efficaces pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles, notamment autochtones, et protéger toutes les victimes. A cette fin, des services multisectoriels dotés de ressources suffisantes doivent être mis en place pour prendre en charge les victimes d’un point de vue médical, psychologique et juridique.

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Autres résolutions

Les jeunes et les droits de l’homme

Les jeunes ont un rôle important à jouer dans la promotion de la paix, du développement durable et des droits de l’homme. Il est ainsi primordial qu’ils puissent participer activement aux prises de décisions.

En parallèle, le Conseil a reconnu que les jeunes doivent faire face à des difficultés particulières qui nécessitent une action concertée des États.

Il a ainsi été décidé d’organiser lors de la prochaine session du Conseil des droits de l’homme en septembre 2016 une réunion-débat sur le thème « Les jeunes et les droits de l’homme », dont l’objectif sera de mettre en évidence les difficultés rencontrées par les jeunes dans l’exercice de leurs droits de l’homme et de définir les mesures à prendre pour donner aux jeunes les moyens d’exercer pleinement leurs droits.

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Expert Indépendant sur la Côte d’Ivoire

Le Conseil a renouvelé pour une dernière période d’un an le mandat de M. Mohammed Ayat, l’Expert Indépendant sur la Côte d’Ivoire, qui présentera lors de la 35ème session du Conseil, en juin 2017, son rapport et ses recommandations finales.

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