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plaidoyer droits des filles
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50e session du Conseil des droits de l’homme. Les droits des enfants au cœur des préoccupations

La 50e session du Conseil des droits de l’homme (13 juin – 18 juillet 2022) a adopté 23 résolutions dont plusieurs sont relatives aux droits des femmes et des filles.

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Résolution 50/5 sur l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire, des jurés et des assesseurs ; et sur la participation des femmes à l’administration de la justice 

Elle demande aux États de promouvoir la participation et la représentation pleines, égales et effectives de toutes les femmes. Elle exhorte également à l’égalité d’accès aux postes à tous les niveaux de l’administration de la justice. Et engage les États à garantir la participation des femmes aux prises de décisions relevant de la sphère publique dans le système judiciaire. La résolution demande aussi aux États d’adopter des mesures concrètes et pratiques (réglementaires, institutionnelle, structurelle, culturelle) pour éliminer tous les obstacles qui conduisent à la sous-représentation des femmes aux postes importants dans les systèmes judiciaires. La résolution exhorte les États à former les acteurs de la justice. Notamment sur la lutte contre le racisme, en tenant compte des considérations de genre, et sur les droits de l’enfant.

Résolution 50/7 sur le mandat de la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes et les filles, ses causes et ses conséquences

Ce mandat est prorogé pour une période de trois ans. La résolution demande à la Rapporteuse spéciale d’examiner les façons particulières dont les filles sont touchées par la violence. L’opportunité pour les associations du réseau BICE de contribuer aux rapports thématiques de l’Experte par leurs expériences de terrain.

Résolution 50/16 sur L’élimination des mutilations génitales féminines

Elle demande à la Haute-Commissaire aux droits de l’homme d’élaborer un rapport sur les bonnes pratiques recensées et les problèmes rencontrés pour combattre les mutilations génitales féminines transfrontières et transnationales. Ce rapport sera soumis à la 56e session en juin 2024. La résolution condamne toutes les formes de violence et les pratiques préjudiciables qui touchent les femmes et les filles, en particulier les mutilations génitales féminines.

Résolution 50/18 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles

Elle proroge pour trois ans le mandat du Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles. Elle invite également la Haute-Commissaire aux droits de l’homme à l’informer périodiquement des progrès réalisés au niveau de la représentation des femmes dans les organismes et mécanismes relatifs aux droits de l’homme pour parvenir à l’équilibre des genres.

La résolution demande également aux États d’abroger toutes les lois et politiques qui visent ou incriminent de manière exclusive ou disproportionnée les actes ou les comportements des femmes et des filles. Ainsi que les lois et politiques qui instaurent une discrimination à l’égard des femmes et des filles. Y compris toutes coutumes ou traditions ou toute utilisation fallacieuse de la culture ou de la religion. Elle demande la création d’espaces sûrs et accessibles pour que les filles et les jeunes femmes militantes puissent participer, exprimer librement leur opinion et la voir dûment prise en considération.

Il est également question de l’élimination des obstacles politiques, juridiques, sociaux, pratiques, structurels, culturels, économiques, institutionnels et physiques ainsi que ceux qui découlent d’une utilisation fallacieuse de la religion, qui empêchent la participation des femmes. Y compris leur accès aux postes à responsabilité à tous les niveaux de la prise de décisions.

Promouvoir des actions de sensibilisation de long terme

Pour y parvenir, la résolution demande aux États de promouvoir des mesures de sensibilisation à long terme. Et ce, dans le système éducatif, dans les communautés, les médias et en ligne ; en faisant participer les hommes et les garçons. Pour ce faire, elle préconise que l’étude des droits des femmes et des filles soit intégrée dans la formation des enseignants. Les actions de sensibilisation pourraient par exemple porter sur les causes profondes de la discrimination fondée sur le genre ; la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le genre… Et ce, en garantissant l’accès de tous à une éducation sexuelle complète fondée sur des données factuelles.

La résolution exhorte les États à examiner les effets de la covid-19 liés au genre. Y compris sur la situation sanitaire, économique et sociale des femmes et des filles. En conséquence, elle leur demande d’adopter une approche fondée sur les droits humains. Une approche tenant compte des questions de genre dans le cadre de leurs mesures de riposte à la pandémie de covid-19 et de leurs stratégies de relèvement.

Découvrez les actions de plaidoyer du BICE au Conseil des droits de l’homme, ici.

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