Dans la ville de Puerto Piray en Argentine, les centres d’éducation populaire accueillent chaque année 320 enfants. Les activités éducatives et le soutien scolaire leur permettent d’éviter d’être livrés à eux-mêmes dans la rue. Ils sont mieux protégés contre la violence et les abus sexuels.
Depuis deux ans, le projet “Enfants sains et heureux” développé par le BICE et la Congrégation des sœurs de San José Cuneo se déploie dans 6 centres d’éducation populaire. Les enfants s’y rendent pour des activités éducatives et récréatives. Ils bénéficient également de soutien scolaire et sont sensibilisés, avec leurs familles, aux droits de l’enfant.
Les centres d’éducation populaire proposent par ailleurs un appui alimentaire, sous forme de petits déjeuners et de repas. Grâce à ces activités, la région est passée d’une situation de dénutrition à une situation de malnutrition. Certains ateliers, organisés par l’association Redinfa, sont spécialement destinés aux parents. Ils apprennent à bien utiliser les légumes pour préparer des plats sains et nutritifs. Ainsi, le projet se développe dans une approche collective dans la recherche du dialogue et du rapprochement avec les familles.
Malgré les restrictions budgétaires liées à l’inflation en Argentine, les six centres ont mis en œuvre toutes les activités prévues pour l’année 2012.
Les résultats de ce projet “Enfants sains et heureux” sont chaque jour plus visibles.
Les activités proposées par les centres sont source de transformation sociale, culturelle et éducative au sein de la communauté. Les enfants et leur famille trouvent des outils pour faire face aux multiples défis du quotidien.
Témoignages recueillis dans les centres d’éducation populaire à Puerto Piray en Argentine
“C’est très important parce que ça aide les enfants, c’est un soutien qui leur permet de ne pas “mal tourner”. Ils voient qu’une autre réalité est possible. J’espère que le projet continuera !” Une maman
“On sent clairement un changement chez les enfants. Ils sont plus enthousiastes, ils ont une véritable envie de participer. Nous les aidons à construire un avenir meilleur dans lequel ils se rendent compte que s’ils veulent, ils peuvent.” Une éducatrice
