Développer un système de justice juvénile conforme aux normes internationales et notamment à la Convention relative aux Droits de l’Enfant, et favoriser la réinsertion familiale et socioprofessionnelle de l’enfant : tels sont les objectifs d’Enfance sans barreaux.
Initié en 2009, le programme est à présent développé dans 9 pays d’Afrique et d’Amérique latine. En Colombie, le BICE travaille avec les Tertiaires capucins. Cette organisation partenaire est responsable de 6 centres ouverts pour mineurs.
Dans certains établissements, les adolescents sont pensionnaires en semaine, mais autorisés à passer le week-end en famille. D’autres centres accueillent les mineurs 2 à 8 heures par jour. Ils reçoivent un accompagnement psychologique et social, puis retrouvent leur famille le soir. Tous ont la possibilité d’aller à l’école ou de suivre un programme spécial de réintégration dans le système scolaire. Différentes activités sont par ailleurs proposées : atelier céramique, dessin, rap.
Les travailleurs sociaux des centres offrent un accompagnement approfondi et personnalisé à chaque enfant. Un travail que les adolescents, tel Vladimir, apprécient : “Depuis que je suis dans le centre, j’ai trouvé un sens à ma vie. C’est grâce à l’accompagnement donné par les psychologues, les travailleurs sociaux, les autres enfants et les personnes qui m’aiment.”
Les familles sont également impliquées dans ce projet de vie de l’enfant. Elles sont convoquées à des groupes de paroles permettant de renforcer et d’apaiser les liens familiaux.
La justice juvénile est au cœur des préoccupations du BICE, qui lutte pour promouvoir une approche dite « restaurative », plus respectueuse de l’enfant en conflit avec la loi et aussi bien souvent plus efficace que les approches répressives généralement pratiquées.
Agenda – Justice JuvénileLe prochain Congrès du BICE à Paris, qui aura lieu les 25 et 26 juin 2013, s’articulera autour du thème “Justice juvénile : quelle approche socio-éducative ?”. Nous vous tiendrons informés très prochainement mais n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant pour assister aux débats publics du 26 juin. |