Le Forum Genève des ONG d’inspiration catholique a tenu une rencontre de formation à l’endroit de ses organisations membres, sur le fonctionnement du système onusien de protection des droits de l’homme
Les ONG d’inspiration catholique se sont réunies à Genève le 7 décembre, autour d’une rencontre de formation et d’échange sur le fonctionnement du système onusien de protection des droits de l’homme. Le début de la rencontre a été marqué par une réflexion sur les prochaines activités du Forum, et les axes d’actions à envisager en 2012.
A ce sujet, les questions de la violence des enfants à l’école, du rôle de la famille dans l’éducation des enfants, de la qualité de l’éducation des enfants autochtones, du droit au développement et à la solidarité internationale et de l’orientation sexuelle ont été discutées.
La formation en elle-même s’est déroulée en deux modules, portant respectivement sur l’architecture institutionnelle du Conseil des droits de l’homme et la collaboration des ONG avec le système des procédures spéciales. Présenté par Alessandra Aula, Secrétaire générale adjointe du BICE, le premier module a permis aux participants d’avoir un aperçu historique de la création du Conseil des droits de l’homme.
Le Conseil, établi par une résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU le 15 mars 2006, est aujourd’hui un organe semi-permanent, subsidiaire de l’Assemblée générale, capable de s’auto saisir rapidement de situations de violations de droits de l’homme, et avec une procédure d’élection plus démocratique de ses Etats membres. Néanmoins, il faut noter que malgré ses avancées, le Haut Commissariat aux droits de l’homme souffre d’un manque de ressources, et que les ONG, ayant aussi des moyens limités, peinent à participer et contribuer pleinement aux différentes sessions. Une volonté politique accrue est, donc, fondamentale pour un fonctionnement équilibré du système.
S’agissant du module sur la collaboration des ONG avec les différents rapporteurs spéciaux, l’accent a été mis sur le rôle de soutien des ONG aux rapporteurs lors de leurs visites de terrain.
Il s’agit pour les ONG de collaborer à la préparation de ces missions en indiquant notamment des personnes, des communautés et des endroits particuliers à visiter. Cette collaboration permet aux procédures spéciales de prendre davantage en considération l’approche de terrain dans la formulation de leurs recommandations aux Etats qu’ils visitent.