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Maria Camila Caicedo - enfants paraguayens - BICE
Maria Camila Caicedo, Chargée de programmes Amérique latine en train de délivrer la communication - ©Yao Agbetse
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A quand des mesures concrètes pour les enfants paraguayens ?

Lors de la 41e session du Conseil des droits de l’homme, le BICE et ses partenaires BECA et Callescuela ont interpellé les autoriés paraguayennes. Et réclamé que ses engagements pour lutter contre la violence exercée sur les enfants soient enfin traduits par des mesures concrètes.

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Les enfants paraguayens toujours victimes de violences « multiformes »

L’assassinat de Felicita Estigarriba, 11 ans, avait suscité une vague d’indignation dans la population paraguayenne. C’était il y a quinze ans. Prenant la mesure des violences mulitformes exercées sur les enfants, le Paraguay qui est déjà partie à la Convention relative aux droits de l’enfant, a souscrit aux Objectifs du Développement Durable (ODD), notamment la Cible 16.2. Mais depuis rien n’a véritablement changé. Les enfants paraguayens continuent de subir des violences, y compris à l’école et au sein de leur famille. Voilà pourquoi, le BICE et ses partenaires paraguayens BECA et Callescuela ont profité du débat annuel sur la violence à l’égard des femmes au Conseil des droits de l’homme pour délivrer une communication orale. Et réclamer des mesures concrètes contre les violences exercées sur les enfants paraguayens.

 

Sensibiliser dès l’école pour lutter contre la violence à l’égard des enfants paraguayens

Mesure prioritaire pour lutter contre les violences exercées sur les enfants paraguayens, selon le BICE et ses partenaires sur place : faire travailler les acteurs œuvrant dans le champ des droits des enfants en réseau et en concertation. La sensibilisation aux violences dirigées contre les enfants devrait commencer dès l’école. Le Ministère de l’éducation et de la science a été vivement invité à introduire de l’éducation à la sexualité dans les programmes scolaires. Le Ministère de la santé publique a été interpellé pour mettre en place des services de santé garantissant une prise en charge complète des enfants victimes et leur offrant un soutien et une assistance psycho-sociale et juridique depuis leur signalement jusqu’à leur réhabilitation. Au gouvernement paraguayen, il a été rappelé qu’il lui incombait d’appliquer les lois votées et de se porter garant du système judiciaire.
Selon le BICE et ses partenaires, il est aussi impératif que la société, les familles, les centres d’accueil et de formation pour les enfants paraguayens soient sensibilisés sur les violences dont ces derniers peuvent être victimes. L’importance des violences sexuelles notamment exige des actions concrètes, des services adaptés et des programmes publics dotés de ressources adéquates, ainsi que des professionnels formés pour les mettre en œuvre.

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