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Aider les jeunes à mieux se prémunir contre la violence

 

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Russie et en Ukraine : dans ces deux pays durement touchés par les phénomènes de violence et d’abus envers les enfants, des actions concrètes de sensibilisation et d’aide au sein d’écoles et institutions débutent actuellement à l’intention de plus de 2 000 jeunes.

Au courant du mois de mai débute un cycle d’activités de prévention de la violence en lien avec deux  organisations partenaires du BICE : la Fondation NAN, Membre du BICE, à Moscou et WCU (Women Consortium of Ukraine) dans 9 villes d’Ukraine.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre du projet « Droit de parole : lutter contre la maltraitance et l’abus sexuel et accompagner les enfants victimes en Europe et CEI » qui vise à sensibiliser les jeunes à la violence et à renforcer leur capacité de réponse aux situations d’abus. Les sessions auront lieu dans des écoles et institutions (orphelinats, internats) et mobiliseront environ 2 500 enfants et adolescents dans l’année.

A Moscou, la méthode « Grain de sable » sera utilisée. Elle part de la projection d’un film présentant des enfants et adolescents dans des situations à risque, puis vise à créer un espace de dialogue afin de trouver des solutions à la violence et de rompre l’enfermement. Dans un deuxième temps, des adultes-relais seront identifiés au sein de chaque établissement  et formés, afin d’écouter les jeunes victimes ou enfants en situation de risque, de les aider et de les orienter.

L’outil « lifeskills–based education » adopté pour notre projet en Ukraine vise à doter les jeunes de capacités pour gérer les situations difficiles, telles que les compétences liées à l’esprit critique, la prise de décision, la capacité à dire « non », la gestion du stress et de ses émotions ou la résolution de conflit.

Rappelons que les cas de violences, d’abus et d’homicides d’enfants sont trois fois plus nombreux en CEI qu’en Europe occidentale. Le développement d’une culture alternative d’écoute et d’accompagnement est donc une priorité pour tous les défenseurs des droits de l’enfant.

© Emmanuelle Pêtre

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