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Le Pape François réaffirme sa volonté de combattre l’abus sexuel

« Il n’y a plus de place dans le ministère pour ceux qui abusent des mineurs ». Dans une lettre adressée le 5 février aux présidents des conférences épiscopales et aux supérieurs des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique, le Pape François réaffirme sa volonté de combattre le fléau de l’abus sexuel.  

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Dans sa lettre, le Pape François accorde une large place à la Commission pontificale pour la protection des mineurs, créée en mars 2014, et qui se réunit en ce moment au Vatican.

Le Saint-Père revient notamment sur les missions de cette instance : « La Commission pourra être un instrument nouveau, valide et efficace pour m’aider à animer et à promouvoir l’engagement de l’Eglise toute entière à ses différents niveaux : conférences épiscopales, diocèses, instituts de vie consacrée etc., afin de mettre en œuvre les actions nécessaires pour garantir la protection des mineurs et des adultes vulnérables et donner des réponses de justice et de miséricorde. »

Une nouvelle fois, le BICE se réjouit des déclarations du Saint-Père et salue son engagement contre le fléau de l’abus sexuel.

Ne pas étouffer les scandales

Les paroles du Pape sont très claires : il faut faire la vérité sur tous les cas avérés ou suspects d’abus sexuels : « la priorité ne pourra plus être donnée à aucun autre type de considération, de quelque nature que ce soit, comme par exemple le désir d’éviter le scandale, puisqu’il n’y a plus de place dans le ministère pour ceux qui abusent des mineurs ».

Rassurer les familles

Catéchisme, scoutisme, patronages ou camps : Nombreux sont les parents qui confient leurs enfants à l’Eglise pour des activités pastorales. Le Pape souhaite rassurer les familles pour qu’elles soient avec l’Eglise « en pleine confiance, parce que c’est une maison sûre. […] L’Eglise n’économise pas ses efforts pour protéger [les] enfants ».

Devant le BICE, le Pape avait demandé pardon pour les cas d’abus sexuels

En avril dernier, le Pape François, recevant le BICE en audience privée, avait personnellement demandé pardon pour tous les cas de violences sexuelles commises sur des enfants par des membres du clergé : « Je me sens appelé à prendre en charge le mal commis par un certain nombre de prêtres et à demander pardon pour les dommages causés par ces abus sexuels sur les enfants. L’Eglise est consciente des dommages personnels et moraux causés par ces hommes d’Eglise ».

Le BICE, un acteur majeur de la prévention de l’abus sexuel et de l’accompagnement des victimes

Le Bureau International Catholique de l’Enfance est engagé de longue date dans la prévention des violences sexuelles et l’accompagnement des victimes.

La politique de protection de l’enfance mise en œuvre au Guatemala

En 2014, au Guatemala, le BICE a organisé des sessions de formation pour 15 organisations d’Eglise s’occupant d’enfants et de jeunes.

L’objectif était de faire connaître la politique institutionnelle de protection de l’enfance du BICE.

Mise à dispositions d’informations, instruments de prévention et outils d’accompagnement : le BICE a invité les institutions participantes à revoir et à actualiser leurs codes de conduite et, si elles n’en avaient pas, à se doter d’un instrument efficace (politique de protection, code de conduite…) afin de promouvoir la bientraitance, de prévenir et d’accompagner les situations de maltraitance au sein de chaque institution participante.  

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