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Non à la commercialisation de l’éducation !

Durant la 29ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le Rapporteur spécial sur le droit à l’éducation a appelé à la protection du droit à l’éducation contre les risques de commercialisation.

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Dans une communication orale conjointe, le BICE et de nombreuses organisations ont salué le choix du Rapporteur spécial, M. Kishore Singh, de focaliser son rapport sur ce risque grandissant.

En effet, depuis plusieurs années, le secteur éducatif tend à devenir un enjeu commercial du secteur privé. Or, ce phénomène de privatisation de l’éducation a des répercussions négatives sur les principes de justice sociale et d’équité.

La privatisation de l’éducation apparaît comme un échec de certains Etats à assumer leurs obligations en matière d’éducation et n’est pas uniquement due à une logique économique.

Il est donc impératif que les Etats mettent en place des cadres législatifs et réglementaires efficaces pour éviter la commercialisation de l’éducation et la sauvegarder en tant que bien public.

Comme le souligne le Rapporteur spécial, les politiques publiques peuvent aider les communautés et les ONG à mettre en place des écoles et jouer un rôle significatif dans la réalisation du droit à l’éducation. Il y a beaucoup d’exemples en Europe de collaboration entre l’Etat et la société civile pour la mise en place de telles écoles (ex : Espagne, Belgique, Danemark et Pays-Bas).

Enfin, le BICE et les organisations cosignataires de la communication orale ont tenu à rappeler l’importance de l’article 5 de la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle qui dispose que « toute personne a le droit à une éducation et une formation de qualité qui respectent pleinement son identité culturelle ».  

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