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Plaidoyer pour des politiques publiques plus efficaces contre les violences faites aux enfants
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LE BICE PLAIDE POUR DES POLITIQUES PUBLIQUES PLUS INCLUSIVES ET DOTÉES DE RESSOURCES SUFFISANTES AFIN DE LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS

Le dialogue interactif avec la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Marta Santos Pais, a donné l’occasion au BICE, lors de la 40e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, d’appeler les États à des politiques publiques plus inclusives et dotées de ressources appropriées pour lutter contre les violences faites aux enfants.

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Mettre fin aux violences faites aux enfants, objectif 16.2 de l’agenda ONU 2030

Selon la cible 2 de l’objectif 16, d’ici à 2030, la communauté internationale s’accorde à « mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants ». Aucun enfant ne doit être mis de côté ou laissé derrière.

Évaluation de quatre années de mise en œuvre

En septembre 2019, une première évaluation des quatre premières années de mise en œuvre de cet objectif sera effectuée à New York. C’est une opportunité pour le BICE, dans le cadre de son programme de lutte contre les violences faites aux enfants, en particulier les violences de nature sexuelle en Amérique latine et en Europe de l’est, de souligner les défis majeurs des politiques publiques visant à éradiquer toutes les formes de violence envers les enfants.

Mise en exergue des problématiques

Fort de son expertise et de son expérience de terrain, le BICE a mis en exergue plusieurs problématiques. Ainsi les politiques nationales :

  • Ne sont pas toujours dotées de ressources adéquates pour répondre aux besoins locaux, et de manière appropriée. Cette situation est contre-productive car les attentes ne sont pas satisfaites, laissant les agents des États responsables de la mise en œuvre frustrés et les enfants sans protection.
  • Ne considèrent pas toujours pleinement les enfants comme des détenteurs de droits qui ont toute légitimité pour jouir de ces droits et les faire valoir. Certains systèmes nationaux manquent encore de mécanismes d’orientation efficaces et efficients pour les victimes de violences. Les services d’assistance, de conseil, de prise en charge et de protection ne sont pas toujours disponibles, accessibles, abordables et efficaces.
  • Ne sont pas toujours holistiques et inclusives. Les enfants porteurs d’un handicap, les enfants migrants et les enfants issus des groupes minoritaires sont souvent exclus du bénéfice de ces politiques. Les politiques doivent être non discriminatoires et fournir les services à tous les enfants.
  • Ne sont pas toujours évaluées avec la participation des enfants eux-mêmes, des organisations de la société civile, des associations professionnelles, des universités, des leaders religieux et des institutions indépendantes de défense des droits de l’enfant.
  • Ne créent pas toujours un système de collecte de données désagrégées pour compiler des statistiques. Or, ces outils permettent d’informer les agents de l’État, d’anticiper les actions stratégiques et de renforcer le système national de prévention, d’assistance et de protection.

Le Forum politique de haut niveau sur le développement durable de juillet 2019 offre aussi l’occasion de mettre le projecteur sur l’impérieuse nécessité de lutter contre les violences faites aux enfants, par des mesures concrètes et accessibles.

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