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Premier bilan encourageant de notre programme international de lutte contre la maltraitance

 

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Au cours de l’année écoulée, plus de 200 000 personnes ont bénéficié directement ou indirectement des actions mises en place contre la violence et pour un meilleur respect des droits de l’enfant dans le cadre du programme du BICE de lutte contre la maltraitance et l’abus sexuel en Afrique, en Amérique Latine et les Caraïbes, en Asie, en Europe et la CEI.

La particularité de ce programme est de mobiliser aussi bien les enfants, leurs familles et leurs communautés que les représentants de la société civile et les autorités, afin de renforcer durablement la protection des enfants les plus vulnérables. Il est développé avec des organisations partenaires dans 15 pays : Kazakhstan, Moldavie, Chili, Uruguay, Bolivie, Brésil, Cambodge, Côté d’Ivoire, Népal, Paraguay, Pérou, République Dominicaine, Russie, Togo et Ukraine.  L’appui de réseaux locaux est notamment d’une grande aide dans la mise en place de campagnes de sensibilisation à grande échelle.

Le programme comprend plusieurs volets complémentaires, dont voici quelques exemples :

  • La prévention et la sensibilisation à une culture de bientraitance. De larges campagnes nationales intégrant les enfants directement ont permis de sensibiliser et de renforcer les capacités de milliers d’entre eux en Amérique Latine et en CEI. En République Dominicaine par exemple, toutes les écoles du pays ont participé à ce projet mené en partenariat avec le Centre Culturel Poveda et le Ministère de l’Education. Des outils élaborés spécialement afin de faciliter ces activités (manuels de formation et vidéos pédagogiques) ont été utilisés.
  • La lutte contre la traite. Au Togo, des sessions de prévention ont eu lieu dans 13 communautés et ont permis à près de 10 000 adultes et enfants de mieux appréhender la problématique du trafic d’enfants.
  • L’accompagnement psycho-social et juridique des jeunes victimes. En Côte d’Ivoire et au Togo, des enfants victimes d’abus et d’exploitation ont bénéficié d’un soutien psychologique. Des centres spécialisés pour le recueil de la parole des enfants victimes ont été mis en place en Russie et au Pérou. Au Népal, près de 500 cas d’abus sur des femmes et des enfants ont été signalés et les victimes accompagnées dans leur processus de réhabilitation.
  • Le soutien de l’accès à l’éducation. Au Cambodge, 6 classes ont été créées pour des enfants  privés de leur droit à l’éducation. En Russie, une école des parents a été mise en place afin de développer transmettre l’importance de l’éducation aussi aux parents.
  • Le renforcement de capacités des professionnels de l’enfance et la mise en place de pratiques centrées sur le bien-être des enfants. En Afrique, en Asie et en CEI, plus de 300 professionnels de l’enfance ont été formés sur des thématiques telles que le trafic d’enfant, l’abus sexuel, la prévention de la violence chez les enfants, le développement de l’enfant, le signalement de la maltraitance et le soutien émotionnel.
  • Le plaidoyer auprès des grandes instances internationales de défense des droits de l’enfant afin de porter la cause des enfants sur la scène internationale (Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Fond des Nations Unis pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage, Comité des Droits de l’Enfant).

Ce projet ambitieux se poursuivra tout au long de l’année 2013. Nous vous rendrons bien sûr compte des avancées obtenues.

Pour découvrir plus en détail les différents aspects de ce programme, découvrez le bilan de chaque région :

  • Le programme en Afrique

  • Le programme en Amérique latine

  • Le programme en Asie

  • Le programme en Europe-CEI

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