Le BICE-Côte d’Ivoire a organisé un centre Loisirs-Vacances 2011 du 10 septembre au 13 octobre.
A cette occasion, des enfants souffrant d’un handicap et d’autres dits « normaux » ont pu se côtoyer, jouer ensemble et être sensibilisés sur l’acceptation des enfants handicapés dans la société.
Plus de 3 000 enfants ont participé aux nombreuses activités proposées par le CREA (Complexe Socioéducatif ERB Alois du BICE) en Côte d’Ivoire, telles qu’un tournoi de football, un concours de culture générale et des séances de sensibilisation. L’initiative a été organisée dans le cadre du projet « Malgré le handicap, nous sommes tous des enfants » et a réuni les enfants avec un handicap et les enfants dits valides des quartiers voisins.
Le tournoi de football a regroupé 16 équipes de 10 enfants. Les enfants du CREA étaient en fête, car ils ont eu l’occasion de faire comprendre aux enfants valides que le handicap n’est pas une fatalité.
En parallèle, le concours « Génies en herbe » a réuni 6 équipes d’enfants autour de questions sur les droits de l’enfant. Nous avons été agréablement surpris par la connaissance des enfants sur leurs droits ainsi que sur la mission du BICE.
Les activités du centre ont également été l’occasion de sensibiliser les enfants valides sur la notion du handicap, ses causes, ses conséquences et les possibilités d’autonomisation de l’enfant vivant avec un handicap.
Le centre Loisir-Vacances 2011 a pour objectif d’amener la communauté à changer son regard sur l’enfant handicapé à travers la culture et le sport, vecteurs d’intégration et de mixité sociale. Malgré les progrès réalisés, l’enfant handicapé est encore victime de préjugés, de regards méprisants et peu accepté par la société. « J’ai compris à partir d’aujourd’hui que le handicap n’est pas contagieux… maintenant je vais jouer avec eux et les aider si possible », a ainsi témoigné Stéphane, 12 ans, au cours des activités.
L’ouverture du Centre du BICE aux enfants de la communauté s’inscrit également dans la période actuelle d’après-crise en Côte d’Ivoire, où aucune activité n’est pour l’instant mise en place pour les enfants, qui sont pourtant très nombreux à présenter des symptômes de stress post-traumatique.
