11 octobre : Journée mondiale des filles
Malgré les efforts du BICE, de nombreuses ONG et des institutions internationales, la situation des filles reste préoccupante. Leurs droits élémentaires ne sont pas toujours respectés, et les inégalités avec les garçons demeurent flagrantes.
Travail, tâches ménagères, mariages précoces : ces problématiques expliquent combien l’accès à l’éducation est très inégal selon les régions du monde. Au total, 41 millions de fillettes et de jeunes filles ne sont pas scolarisées.
Pourtant, les chiffres sont sans équivoque : les filles éduquées ont deux fois plus de chances d’échapper au sida. Devenues mères, elles font vacciner leurs enfants 50% plus souvent que les mères qui n’ont pas fréquenté l’école. Et, en moyenne, le taux de survie de leurs enfants est supérieur de 40%.
De plus, dans un rapport qui vient d’être publié, l’UNICEF indique que plus de 125 millions de filles et de femmes actuellement en vie dans 29 pays d’Afrique et du Moyen Orient ont subi une forme de mutilation génitale féminine et 30 millions d’autres filles risquent d’en être victimes au cours des dix prochaines années (¹). Le BICE s’est engagé sur ce sujet en devenant partenaire du collectif Excision, parlons-en !
Par ailleurs, les fillettes et jeunes filles sont davantage touchées par la violence sexuelle. A l’échelle mondiale, 20% des femmes, et 5 à 10% des hommes auraient été victimes de maltraitance sexuelle durant leur enfance. (²)
Partout dans le monde, le BICE poursuit son engagement en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons :
- Au Mali, nos programmes d’action permettent de venir en aide à 150 jeunes filles mères par an
- Au Togo, nous agissons pour protéger les jeunes adolescentes vulnérables sur les marchés.
- Avec notre partenaire OEC (Opération enfants du Cambodge), nous avons mené un programme d’accès à l’éducation qui a bénéficié à plus de 2 000 enfants, dont de très nombreuses fillettes jusque-là exclues des systèmes traditionnels.
Nos efforts portent leurs fruits. Mais le chemin est encore long pour que cessent les inégalités entre les filles et les garçons.
