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Les droits de l’enfant à l’agenda du CDH

 

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La protection des enfants contre l’exploitation sexuelle lors de crises humanitaires et la violence à l’égard des enfants débattues à l’ONU.

La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, Mme Najat Maala M’jid, a récemment présenté au Conseil des droits de l’homme (CDH) les résultats d’une étude thématique sur la protection des enfants contre la vente et l’exploitation sexuelle dans les situations de crises humanitaires et de catastrophes naturelles.

Ces pratiques pourraient concerner dans les dix prochaines années 550 millions d’enfants à travers le monde. Bien sûr, le nombre de ces enfants reste extrêmement difficile à déterminer avec exactitude du fait du caractère illégal des pratiques étudiées.

Reconnaissant les difficultés que rencontrent les Etats pour protéger leurs enfants lors de catastrophes naturelles, la Rapporteuse a signalé l’importance d’harmoniser les approches des différents intervenants, qu’ils soient étatiques ou non. En effet, le manque de coordination entre les acteurs constitue le principal frein à une protection efficace des enfants dans les situations pré- per- et post-catastrophe. Un meilleur système de protection intégrée, la création d’organes nationaux de coordination, la mise en place de campagnes de sensibilisation, le développement d’accords de coopération entre les Etats et les organisations humanitaires, une universalisation de l’enregistrement des naissances et une mise en conformité des actions de terrain avec les normes et les directives internationales sont ainsi indispensables. 

De son côté, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur la violence à l’égard des enfants, Mme Marta Santos Pais, a fait état de consultations régionales menées dernièrement. En décembre 2011 les gouvernements du Costa Rica, de Cuba, du Salvador, du Guatemala, du Honduras, du Mexique, du Nicaragua, du Panama et de la République dominicaine ont ainsi adopté une déclaration s’engageant à mettre en œuvre les recommandations des différentes études et rapports des Nations Unies sur la violence à l’égard des enfants au travers de plans nationaux.

En début d’année 2012, la Commission pour la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants de l’ASEAN a rappelé l’engagement d’un agenda intégré pour la lutte contre la violence envers les enfants pour les pays de l’Asie du Sud-est.

Enfin, la Représentante spéciale a affirmé que la violence à l’école demeure un défi majeur à travers le monde et qu’il est nécessaire que les Etats prennent des engagements clairs en ce sens. Seuls trente-deux pays ont, en effet, interdit toutes formes de violences à l’égard des enfants.

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