Une triste réalité qui nous « enseigne qu’il est important de prendre soin les uns des autres et de la création pour construire une société fondée sur des relations de fraternité ». Prendre soin les uns des autres, protéger les plus faibles, ne pas détourner le regard… Comme le souligne le pape François, de nombreuses traditions religieuses – le christianisme, l’islam, le judaïsme pour ne citer qu’elles – s’appuient sur cette culture du soin, sur l’attention à porter aux plus démunis. « Les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles constituent le cœur du service de la charité de l’Église primitive. Les chrétiens de la première génération s’efforçaient de faire de la communauté une maison accueillante, ouverte à toute situation humaine, prête à prendre en charge les plus fragiles. »
Promouvoir la dignité de tout être humain, être solidaire… Des valeurs chères au BICE
Le Pape appelle ainsi chacun d’entre nous, et notamment les responsables politiques et ceux du monde économique, à promouvoir la dignité de toute personne humaine ; à être solidaire avec les plus vulnérables ; à se mettre au service du bien commun « pour imprimer un cap commun au processus de globalisation, un cap réellement humain ». Des valeurs chères au BICE depuis sa création en 1948. Des valeurs qui l’ont guidé courant 2020 quand il a dû, avec ses partenaires locaux, repenser, adapter ses projets de terrain pour rester au plus proche des enfants vulnérables, gravement affectés par la crise sanitaire et sociale.
Distributions alimentaires et sanitaires, création de lignes téléphoniques d’urgence, desinstitutionnalisation d’enfants en situation de handicap, mise en place d’accompagnement psychologique, social, pédagogique ou encore scolaire en distanciel… De nombreuses actions ont ainsi été développées avec pour seul objectif : répondre au mieux aux besoins des enfants et de leurs familles. En 2021, le BICE s’engage de surcroît dans un nouveau programme dans 18 pays pour protéger les enfants des graves répercussions de la crise sanitaire et économique et aider les familles à se reconstruire ; chaque projet étant adapté à la situation locale, aux personnes bénéficiaires.
L’éducation, essentielle pour construire une société fraternelle
Le Saint-Père souligne également, comme l’an dernier, le rôle essentiel de l’éducation, facteur de cohésion sociale, et « l’un des piliers les plus justes et solidaires de la société ». Le BICE partage avec lui cette conviction. L’apprentissage des droits humains, du respect de la différence, du vivre ensemble et de la culture du soin est primordial dans la construction d’une société fraternelle. C’est d’ailleurs avec cette conviction que le BICE favorise l’accès à l’éducation des enfants les plus éloignés de l’école au Cambodge, Guatemala, Paraguay et République démocratique du Congo (RDC). C’est aussi cela qui l’incite à mener dans neuf pays d’Amérique latine et d’Europe de l‘est des actions d’information et de prévention contre les violences faites aux enfants.
« Tous ensemble, collaborons pour avancer vers un nouvel horizon d’amour et de paix, de fraternité et de solidarité, de soutien mutuel et d’accueil réciproque. » Un souhait auquel le BICE s’associe de tout cœur. En ce début d’année, nous vous présentons nos vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de paix. Que cette année 2021 nous permette de retrouver la sérénité, la proximité avec ceux qui nous sont chers et fasse grandir en nous le sens de l’essentiel.
