Chacun s’exprime, en dessin, en photo, avec ses mots, sur la crise sanitaire et sociale provoquée par la Covid-19. Certains nous racontent leurs peurs, d’autres leurs émotions, d’autres enfin décrivent les personnes, les objets, les activités et autres lieux qui les ont rassurés pendant le confinement… Et continuent à les rassurer aujourd’hui. Un grand merci à nos partenaires et aux enfants pour leur participation à cette journée aux côtés du BICE !
Con motivo del Día Mundial de la Infancia, el BICE y sus asociados dan la palabra a los niños, niñas y adolescentes. Todos se expresan, en dibujos, en fotos, con sus palabras, sobre la crisis sanitaria y social causada por la Covid-19. Algunos nos hablan de sus temores, otros de sus emociones, otros finalmente describen a las personas, los objetos, las actividades y otros lugares que les tranquilizaron durante el confinamiento… Y siguen tranquilizándolos hoy. ¡Un gran agradecimiento a nuestros socios y a los niños por su participación en este día junto al BICE!
On the occasion of the World Children’s Day, BICE and its partners are giving a voice to children and teenagers. Each person expresses herself through drawings, photos, with her own words, on the health and social crisis caused by Covid-19. Some tell us about their fears, others about their emotions, and finally others describe the people, objects, activities and other places which reassured them during the confinement… And continue to reassure them today. Many thanks to our partners and to the children for participating to this day alongside BICE!
Arménie
En Arménie, les enfants accompagnés par l’association Arevamanuk ont dessiné leurs peurs liées à la pandémie. “Il a été très difficile pour eux d’exprimer leurs émotions. Nous relions cela au conflit qui a éclaté fin septembre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh“, a confié notre partenaire.
Ce qui lui fait peur : l’eau 
L’auteur a accompagné son dessin du mot “Peur” 
Cameroun
Au Cameroun, les enfants accompagnés par le Chantier d’Appui, de Loisirs, de Bricolage des Lapinos (CALBRIL) ont dessiné ce qui les a rassurés pendant le confinement. Ils ont également créé une chanson.
Issa, 9 ans : “Mon ballon” Anderson, 10 ans : “Mon cache-nez” Djoumessi, 4 ans : “Ma maison, mon chat, mon père” Ada, 6 ans : “Ma petite-soeur, mon sac à main”
Colombie
Les enfants en conflit avec la loi et en situation de vulnérabilité accueillis par les Tertiaires Capucins expriment à travers leurs dessins leurs inquiétudes liées à la pandémie et au confinement et ce qui les rassure depuis le début de cette période difficile.
Club Amigó Soacha
Daniel : “peur de la contagion” 
Jhojar : “inquiet de ne pas avoir de quoi manger” 
Christian : “Pour me sentir moins seul, j’ai écouté de la musique, regardé des films. Et je me suis concentré sur mon travail.” 
Horvin : “Mon téléphone, le sport et les cours à distance m’ont aidé à mieux vivre cette période.” 
Brayan : “La mobilisation des médecins me rassure.”
Club Hogar de Paso San José
Luna, 14 ans : “J’étais triste parce que je n’étais pas avec ma famille.” 
Xavier : “J’étais triste loin de la famille et de mes amis et je me suis ennuyé.”
Club Amigó San José
Club Amigó Venecia SRPA
Juan Pablo 
Géorgie
Les enfants accompagnés par Public Health Foundation of Georgia (PHF) expriment ici leurs inquiétudes face à la pandémie. Et listent ce qui les rassure.
Nataliko, 5 ans 
Gio, 10 ans 
Elene, 7 ans 
Anastasya, 9 ans
Ile Maurice
Les enfants de l’école maternelle Bethleem ont dessiné et raconté ce qu’ils ressentait face à la pandémie.
Michael, 5 ans : “J’avais peur que le virus vienne dans mon cœur et j’ai même pleuré.” 
Logan, 5 ans : “Ma maman et moi sommes restés enfermés dans la maison parce que le coronavirus traversait la rivière.” 
Nihil, 5 ans : “Je n’aime pas le coronavirus parce qu’il tue les personnes.” 
Jahnavi, 5 ans : “J’étais contente de rester avec mes parents. Les mains propres sont des mains heureuses.” 
Thea, 5 ans : “J’avais peur, mon papa est policier, il travaillait tous les jours.” 
Tesha, 5 ans : “J’ai pensé que le virus pouvait entrer dans ma maison.”
Kirghizstan
C’est au tour des adolescents accompagnés par notre partenaire Bir Duino au Kirghizstan d’exprimer par le dessin leurs émotions et ce qui les a aidé à se sentir mieux.
Lituanie
Dessins des enfants accompagnés par l’association de lutte contre la violence Children Support Centre.
Les éléments rassurants : “les masques, mon enseignante, ma famille…”
Les éléments rassurants : “Vigi s’est remis de la maladie, les discussions avec mon enseignante et ma famille, les gestes barrières…”
Les éléments rassurants : “ma famille, les conversations avec mon enseignante, le masque, la distanciation sociale, mes amis…”
Les éléments rassurants : “ma famille, les conversations avec mon enseignante, les gestes barrières, mes camarades de classe…”
Mali
Comment les adolescents du centre « Un toit, une vie » du BNCE-Mali vivent-ils la crise sanitaire ?
F.S., 16 ans : “Pendant la crise, la seule chose qui me rassurait c’était les mesures barrières.” 
M.K., 17 ans : “La crise du Covid m’a bouleversé car j’ai dû totalement changer mon quotidien. Mais ce qui était rassurant c’était qu’il y ait des centres de prise en charge des personnes infectées.” 
S.C., 17 ans : “J’ai été beaucoup touchée par les décès de personnes infectées par le coronavirus. Le cercueil dessiner illustre cela. Mais c’était réconfortant de savoir qu’en respectant les mesures barrières on pouvait se protéger contre cette maladie.” 
Mexique
Qu’est-ce qui a rassuré les élèves des établissements scolaires du réseau La Salle au Mexique pendant le confinement ?
Institut Frances La Salle – primaire
Institut Frances La Salle – secondaire et lycée
Institut La Salle, Obregón
Sofía 
Liliana 
Luis Eduardo 
Cruz
Colegio Regis La Salle, Hermosillo (primaire, 6-10 ans)
Colegio Guardiana La Salle – Durango
Institut Laguense
Institut Bajio Salamanque
Universidad La Salle Bajío, Campus Juan Alonso de Torres, León
Maria Fernanda 
Diego 
Leonel
République démocratique du Congo
Coeurs sans frontières
Témoignages de jeunes filles en situation de vulnérabilité soutenues par Cœurs sans frontières, notamment dans la création de leur atelier de couture.
FDDP
À Goma, en République démocratique du Congo, témoignages des enfants accompagnés par la Fraternité pour la promotion de la paix et de développement (FPPD).
Ghovodi
Facteurs de risque et facteurs de protection décrits par des jeunes filles victimes de violence dans le Nord-Kivu.
Groupe Jérémie
Le groupe Jérémie accompagne des enfants en milieu scolaire à Bukavu dans le Sud-Kivu.
Parmi ses inquiétudes : la fièvre, le manque de sang, le manque d’amour, les tensions… Ce qui le rassure : les gestes barrières 
Parmi ses inquiétudes : la mort, la souffrance, la famine, les problèmes de respiration. Ce qui le rassure : les gestes barrières
Russie
Accompagnés par notre partenaire local Perspektivy, des enfants en situation de handicap ont exprimé leurs émotions face à la crise sanitaire et sociale.
Tadjikistan
L’association Iroda œuvre au quotidien pour favoriser l’éducation des enfants en situation de handicap mental. Plusieurs d’entre eux ont dessiné ce qui les rassure depuis le début de la crise sanitaire.
Ukraine
Et pour finir, voici ce qui rassure les enfants accompagnés par notre partenaire ukrainien Women Consortium of Ukraine (WCU)
Encore merci à nos partenaires et aux enfants !
